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Européens qui se livrent à la pêche du corail et nous paient
un droit pour exercer cette industrie.
Plusieurs employés et fonctionnaires, entre autres M. Re
naud Lebon, procureur du roi, ont été à La Calle par terre,
et n'ont eu qu'à se louer dans leur voyage de l'accueil qui
leur a été fait et de l'hospitalité qu'ils ont reçue dans les
tribus.
Partis le 3 de ce mois du camp Clauzel, ils arrivèrent le 4
à La Calle, après avoir couché chez les Ouled Dieb. Le 6,
ils étaient de retour à Bône après avoir parcouru n5 lieues
environ d'un beau pays, boisé, cultivé et arrosé par des
ruisseaux dont l'eau est excellente. M. le Commandant supé
rieur ne s'est point opposé au voyage de ces messieurs, parce
qu'il était persuadé qu'ils n'avaient aucun danger à courir et
qu'il en résulterait une preuve irréfragable de la tranquillité
du pays.
Le 17 de ce mois, le cheick des Beni-Kaïd fit demander
main-forte au bey
Yusuf pour saisir plusieurs mutins qui
agitaient la tribu. M. Allegro fut chargé de cette mission
qu'il remplit avec son zèle et son intelligence accoutumés.
Il s'empara des deux principaux meneurs, qu'il remit entre
les mains du qui bey les tient en prison : 20 ou 3o bestiaux
qui avaient été pris ainsi que deux chevaux ont été rendus
aux propriétaires qui les ont réclamés. Des émissaires du
commandant supérieur lui ont affirmé qu'Ahmed-bey est
sorti de Constantine avec son camp le 1 5 ou le 16 de ce mois;
ils disent! qu'il s'est établi à 7 ou 8 lieues de la ville sur
l'Oued Zenati. On ne lui suppose d'autre projet que celui de
faire rentrer les contributions.
Malgré les fortes chaleurs de la saison,
la santé des troupes
n'est point altérée. Le chiffre des malades pendant ce mois
n'a pas dépassé 3oo; le 22, il n'y avait que 207
les hôpitaux.
hommes dans