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taine Glachant du<br />

ier<br />

— — 75<br />

bataillon d'Afrique se joignit avec<br />

quelques hommes aux marins du stationnaire et tous ensem<br />

ble s'avancèrent à quelque distance des ouvrages. M. Rolland<br />

de Chabert, commandant du stationnaire, un autre officier<br />

qu'on a su depuis être M. Defrance, le chirurgien du bord,<br />

le fourrier et un matelot, s'éloignèrent du gros de la troupe<br />

et passèrent un large ravin, dans lequel des Arabes étaient<br />

embusqués. Les cinq, imprudents chasseurs furent aussitôt<br />

enveloppés, et malgré le prompt secours qu'on leur porta, on<br />

ne put dégager que le commandant, le chirurgien et le four<br />

rier. Ce dernier est mort en rentrant, les deux autres sont<br />

grièvement blessés. M. Defrance et le matelot paraissent avoir<br />

été conduits vivants à Abd el Kader. L'officier a été vu à<br />

Mascara,<br />

et un marabout a assuré qu'il était traité avec beau<br />

coup de soin et qu'Abd el Kader le faisait passer pour le com<br />

mandant d'<br />

Arzew.<br />

Le capitaine Glanchant qui commandait à Arzew a été<br />

réprimandé et puni pour avoir permis que ces marins s'écar<br />

tassent de la place. Un officier et six hommes y ont été<br />

envoyés pour remplacer les malades.<br />

S'il y a lieu, M. le général Létang dirigera sur ce point un<br />

renfort plus considérable.<br />

Déjà le 3o juillet, le troupeau fut attaqué par une cin<br />

quantaine d'Arabes que la garde repoussa, mais elle perdit<br />

un homme qui mourut de ses blessures. Depuis, ce jour,<br />

n'ont pas cessé de rôder autour de ce poste des groupes<br />

d'Arabes,<br />

sans oser l'attaquer.<br />

qui ont à plusieurs reprises menacé le troupeau<br />

Ce sont ces dispositions des indigènes et les menées d'Abd<br />

el Kader qui ont déterminé M. le général Lftang à se mettre<br />

en campagne. Dans une lettre dont je joins ici un extrait, il<br />

me rend compte de l'effet moral produit par la mission de<br />

M. le capitaine Chasseloup-Laubat, mission qui,<br />

contre-ordres de Votre Excellence,<br />

malgré les<br />

a eu un commencement<br />

faute de bâti<br />

d'exécution, attendu qu'il n'a pas été possible,<br />

de faire parvenir à Oran la dépêche télégraphique du<br />

ments,

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