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qu'il avait traité de la paix avec les Français. A la faveur de
cette imposture, il a réuni assez de monde et se fait payer
un tribut en bestiaux,
rachat des prisonniers.
sous le prétexte de l'employer au
17e
Dans cette journée, un soldat du léger, n'en pouvant
plus de chaleur et de fatigue, s'est fait sauter la cervelle. Il
était resté beaucoup 1 d'hommes en arrière,
rejoint dans l'après-midi.
Le 19 dans la matinée,
il laissa la
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mais tous ont
brigade en position
et se mit en mouvement avec la première pour faire une
pointe chez les Beni-Amer. A 7 heures, l'avant-garde ren
contra des cavaliers Garabas qu'elle dispersa. Les Beni-Amer,
à la vue de nos troupes, se retirèrent aussi en tiraillant,
mais on marcha jusqu'à ce qu'on eût découvert leurs silos
qui furent livrés à nos auxiliaires; ils, s'y sont chargés de
grains. Tous nos chevaux auront aussi en rentrant pour qua
tre jours d'orge. Les troupeaux n'ont pu être surpris, mais
l'ennemi a eu deux hommes tués et trois chevaux lui ont
été pris.
Une députation des Sidi Ghranem amenant des bœufs et
des moutons s'est présentée à M. le général Létang qui l'a
fait diriger sur le camp de la
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brigade où les bestiaux
seront achetés par les soins de M. le Sous-Intendant militaire.
Les chefs des Ouled Ali et des Sidi Ghranem se sont aussi
rendus près du général qui leur a enjoint de l'accompagner
dans les autres excursions qu'il voulait faire,
sous peine de
voir enlever le lendemain une autre partie de leurs grains.
Les troupes ont éprouvé moins de fatigue;
soldat de la
se suicider.
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cependant un
brigade s'est horriblement mutilé en voulant
M. le général Létang se propose de pivoter autour d'Oran,
de l'ouest à l'est,
sans s'éloigner à plus de deux ou '
trois
journées de la place, afin de pouvoir y rentrer promptement
si les circonstances l'exigeaient. Il espère que ses marches
dans différentes directions pourront faire débloquer Tlemcen
dont on n'a pas de nouvelles depuis le 29 juillet, date à