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le temps de mettre pied à terre. Cet officier a donné dans ce
moment périlleux de nouvelles preuves de son courage et de
son sang-froid. Ce sont ses cris : « A nous ! aux armes ! »
qui ont fait fuir l'ennemi et ont sauvé la vie au sous-inten
dant,
au caïd et aux quatre domestiques qui avaient porté
sur le lieu de l'attentat le café et les cadeaux distribués aux
assassins. M. Blangini a été proposé trois fois pour la déco
ration de la Légion d'honneur; je le recommande vivement
de nouveau aux bontés de Votre Excellence.
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Le général Rapatel au Gouverneur Général
(Arch. Guerre)
Alger, le 12 août 1836.
Dans la huitaine qui vient de s'écouler, Alger et ses envi
rons n'ont rien présenté d'important. Quelques petites ban
des de cavaliers rôdent toujours près de nos avant-postes ou
cherchent, à enlever des bestiaux aux douars de nos amis.
Le 8 courant, ils l'ont tenté à Sidi Aid,
mais ont été repous
sés par les indigènes eux-mêmes. Un autre groupe dans
lequel on a reconnu des déserteurs de nos spahis réguliers
a été rencontré le 8 aussi près du Mazafran par une recon
naissance de chasseurs d'Afrique sortie de Mahelma. Pour
suivis aussitôt, les cavaliers ennemis n'ont pu être atteints
à cause du terrain qui favorisait leur fuite, mais un des leurs,