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animaux, fait exactement ce qu'il y a de mieux à faire, se
dirige individuellement et à la course sur tous les points
où l'on peut faire pleuvoir des balles sur la colonne. C'est
ainsi que nos colonnes en retraite ont toujours été assaillies
sur tous les points. Mais dans l'offensive, il n'en est point
ainsi. L'ennemi ne sait point ce que vous voulez faire. Son
rôle ne lui est point tracé d'avance et ses dispositions mora
les sont tout autres. Dans la poursuite, il est plein d'ardeur;
quand il est attaqué, il est terrifié.
C'est l'examen de ces vérités qui m'a fait adopter pour
règle constante l'offensive. Je n'ai point permis à l'ennemi
d'insulter impunément mon arrière-garde sans crainte de
revenir en arrière,
et dans un quart d'heure tout était fini.
La retraite s'opérait ensuite sans recevoir un seul coup de
fusil, mais, pour atteindre ce but,
poursuite soient sérieuses.
il faut que la charge et la
De ce que je viens d'établir plus haut, il ne faut pas con
clure que je veuille toujours des colonnes de 6.000 hom
mes, mais je pense seulement qu'elles ne doivent jamais
être de inoins de 4 à 5.000 hommes aguerris au combat, au
climat : composées de 1.000 à 1.200 chevaux, 3 à 4.000 hom
mes d'infanterie, de 8 à 10 pièces de montagne,
elles doi
vent battre facilement le plus gros rassemblement que puis_
sent faire les Arabes. Mais
n'en employons jamais moins
jusqu'à ce que la situation du pays ait complètement changé
de face et même alors que le calme semblerait parfait,
faudrait jamais exposer une petite troupe;
ner aux Arabes la tentation de la révolte;
il ne
elle pourrait don
elle est arrivée
souvent aux Turcs. La nécessité que je crois avoir établie
d'avoir des colonnes mobiles d'environ 5,ooo hommes doit
nous rendre
excessivement avares de petits détachements
gardant des points à poste fixe. On ne doit en faire que lors
que l'utilité, je dis plus, l'indispensabilité,
est parfaitement
démontrée. La manie de multiplier les camps, les postes
«»•
anches me paraît funeste, On croit par là mieux domi
ner le pays, on veul tout garder et en définitive on ne garde
rien. En
éparpillant ainsi ses forces, on s'affaiblit, on se
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