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Le Ministre de la Guerre au général Rapatel
(Arch. Guerre)
Le 10 --: ;/. 1836.
Je viens de recevoir vos deux lettres du 3o juillet
dernier; l'une m'annonçant que l'occupation de
s'est effectuée sans coup férir,
'
La Calle
et que les tribus environ
nantes montrent les meilleures dispositions; l'autre faisant
connaître qu'il ne s'est rien passé de remarquable depuis
votre dernier rapport dans la province d'Algerj
dé Titteri.
L'occupation de La Calle est un fait important,
ni dans celle
mais j'ai
besoin de savoir comment cet établissement est formé, s'il
présente la sécurité désirable sans nuire à la défense de Bône
et sans augmentation de dépense.
J'apprends avec plaisir que l'anniversaire des journées de
juillet a été célébré d'une manière convenable par l'armée
et par la population.
L'augmentation du nombre des malades dans la saison où
nous sommes n'a rien qui doive surprendre; d'un autre côté,
les maladies n'ont pas de caractère inquiétant lorsque les
soins sont donnés à temps aux militaires qui en sont atteints.
Je me repose, à cet égard, sur l'expérience que vous avez
acquise depuis que vous êtes en Afrique,
pour faire toutes
les recommandations concernant l'hygiène et les soins à don
ner aux malades, ainsi que pour faire retirer les Français des
postes insalubres jusqu'au moment où il n'y aura plus rien
à craindre pour leur santé.