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3°
du pain et de l'orge,
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car le pays autour de nous est
complètement épuisé. (Il y a au camp pour 1/1 jours de foin
et d'orge ; il faudrait connaître au juste la quantité que
l'on désire) ;
4°
du sucre et du café qui produisent un si bon effet sur
les troupes en route (envoyé 43. ooo rations);
5°
Enfin du riz, du sel, du vin et dans la même propor
tion (il a été envoyé du sel; on enverra encore du riz; du
vin a été envoyé).
Il n'y a pas un moment à perdre, car je reviendrai sur la
Tafna aussi vite que je le pourrai.
On m'a parlé,d'un Juif nommé Ben Dieziria, ancien ami
de Mustapha,
qui voudrait lier dans notre intérêt des rela
tions avec l'aîné de la famille des Marannis des Ouled Nas-
sas. Bien que je croie que de pareilles
ouvertures'
sont encore
un peu prématurées, je suis très disposé à donner mon
consentement à ces négociations. Je vous engage donc à
voir ce Juif qui connaît M. le sous-intendant Berlié et à
mettre cette affaire en train. Un autre succès de noire part
et le ravitaillement de Tlemcen ne pourraient qu'accélérer
l'affaire.
J'espère trouver des lettres de vous, des journaux et des
nouvelles en rentrant à Bachgoun et encore un peu d'argent.