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Lorsque je suis arrivé à la Tafna-, j'avais perdu mes ins
tructions; elles ont été retrouvées à Paris et je les ai reçues
hier. Voici le seul passage qui vous concerne : A votre
arrivée au poste de la Tafna, vous prendrez le commande
ment des troupes qui s'y trouvent, ainsi que de celles qu'on
y
envoie en ce moment. Le général d'Arlanges sera sous
vos ordres pour les opérations dont vous êtes chargé ».
J.e conçois, mon cher général, que vous ayez pu 'être
blessé de certains procédés que je crois être l'effet du hasard
et non de l'intention; mais dans Iè cas présent, il était natu
rel et conforme au règlement militaire que, vous amenant
un renfort de 4-5oo hommes et me trouvant le plus ancien,
je prisse le commandement. On aurait pu sans doute vous
envoyer un lieutenant général. Il a y eu, pour ne pas le faire,
des motifs qu'il serait trop long de vous expliquer et que je
vous dirai à la première vue.
J'ai vivement regretté que vous m'ayiez quitté; votre
expérience et votre savoir m'auraient été très nécessaires.
Vous êtes libre de rester à Oran et nécessairement vous
devez y commander. Je ne m'adresserai donc à l'avenir
qu'à vous jusqu'à ce que je sois informé que vous avez
quitté, mais je fais des vœux pour que vous restiez.
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n'est pas besoin de dire que les mulets qui
n'auraient pu être embarqués doivent suivre la cavalerie
chargés de pain ou de biscuit ou de riz,
breux.
s'ils sont peu nom
Ne pourrait-on pas envoyer à la Tafna ce qui serait néces
saire pour réparer la chaussure ? Le sous-inlendant le déli
vrerait aux corps suivant leurs besoins et ils le paieraient.