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J'organise la division en trois colonnes. Celles des ailes
sont de i.4oo hommes d'infanterie, i5o chevaux d'Afrique
ou auxiliaires, 3 pièces de montagne et quelques mulets,
celle du centre sera de 3.200 hommes et 8 pièces.
Je laisserai au camp le
17°
léger qui a souffert à la der
nière affaire et qui a des hommes faibles. Je laisserai aussi
200 hommes du génie afin d'achever,
ou du moins de tra
vailler aux retranchements qui ne sont pas prêts à être ter
minés.
La droite de ce camp est faible. On pourrait, la nuit sur
tout, venir à l'embarcadère, enlever les barques, les maga
sins. Je demande que pendant mon absence il y ait un
bateau à vapeur en station pour protéger cette plage et ser
vir aux divers besoins.
J'ai reçu 4 pièces de montagne de plus,
ce qui porte cette
artillerie à 10 pièces. J'ai, en outre, 4 pièces de campagne,
le tout approvisionné à 80 coups. La mer grossit et l'on
ne peut continuer à débarquer l'artillerie. Dès que la mer
devient un peu grosse,
on ne peut accoster l'embarcadère.
Il faut se réfugier dans l'île de Bachgoun et si elle devient
trop grosse, il faut fuir.
Ce ne sera guère que dans 4
marcher.
ou 5 jours que je pourrai
J'ai visité ce matin les postes arabes qui m'entourent à
une portée et demie de canon, ils m'ont envoyé quelques
balles et mille injures. Je n'ai répondu à rien.