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des distinctions parce qu'ils pouvaient priver des temps
de congé.
Je m'arrête là, Monsieur le Maréchal, ce terrain vous est
bien connu; vous avez apprécié le mal, vous porterez y le
remède; vous ne voudrez pas continuer de sacrifier l'an
cienne active à une réserve presqu'illusoire. D'ailleurs,
vous pouvez essayer ma réserve; si elle réussit, le problème
sera résolu. Vous aurez une armée excellente et une réserve
encadrée, ébauchée, mais très mobile. Cette dernière pro
priété est d'une haute importance.
11 y a dans le 62e
NOTE IMPORTANTE
une vacance de chef de bataillon. Peut-
être y en a-t-il dans les autres régiments et aussi dans les
grades subalternes. Je pense que M. le Maréchal jugera
convenable de réserver les emplois vacants pour récom
penser les services de guerre.
J'ai l'honneur de vous adresser qopie des instructions
générales que je viens de faire copier dans toutes les com
pagnies du 62e
et qui seront copiées dans tous les corps en
arrivant à la Tafna. Si ces instructions et dispositions de
marche et de combat vous paraissent bonnes, vous pourrez
les communiquer ailleurs, si besoin est. Je puis me trom
per,
mais je crois que dans cette guerre nous nous som
mes trop massés,
ce qui a donné, à l'ennemi une grande
facilité pour gagner nos flancs et ce qui rendrait à peu
près impossible un résultat un peu important.
Contre les Arabes, une colonne de 12 ou i.5oo hommes
ne redoute pas d'être coupée du corps de bataille, pourvu
qu'elle n'en soit pas éloignée de plus d'une demi-lieue et
il est possible d'enfermer les cornes du croissant que for
ment les Arabes entre les colonnes,
cher pied ou aile.
de manière à en arra