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de nos sujets. Veuillez cependant remarquer qu'il ne s'en
est trouvé aucun. Nous avons fait prendre par des émissai
res, que nous avons envoyés à ce sujet, des renseignements
qui tous s'accordent à prouver qu'aucun de nos sujets n'a
fait partie de vos ennemis.
Les rapports qui vous ont été faits à ce sujet sont entière
ment faux sans l'ombre de la moindre réalité. Vous ne
devez pas leur porter la plus légère attention ni ajouter foi
à ceux qui les font. Nous préserve Dieu que pareille chose
arrive dans nos Etats,
que nous gardions le silence et que
nous ne châtions pas les coupables 1 Des délits de ce genre
sont punis ici de la peine capitale. Si quelqu'un des gouver
neurs dépendant de notre autorité, tels que El Arbi El Kebir
qui commande à Oudjda ou le cheick Bôu Zian s'étaient
permis sur le territoire de la Bégence ce dont vous vous
plaignez,
nous les aurions destitués de leurs gouvernements
et punis exemplairement. Ceux contre lesquels vous sont
parvenus les mauvais rapports dont vous vous plaignez sont
des Arabes voleurs tels que ceux qui errent dans les plaines
désertes du Sahara et contre lesquels notre autorité n'a au
cune force. Ils ont pu être soumis autrefois à nos ancêtres,
mais aujourd'hui notre pouvoir ne peut les atteindre.
Quant à la garantie que vous nous demandez, la divinité
seule est garante entre nous, c'est la plus sûre des garanties.
Peut-on se rendre caution de gens qu'on ne peut atteindre,
ou répondre de gens insaisissables, comme ces Arabes qui,
comme nous venons de l'exposer, errent dans des déserts
sans eau,
exposés aux horreurs de la soif ? Quant à nous,
nous ne pouvons absolument rien contre eux.
Le baron de la Bue,
votre envoyé, est arrivée à notre cour.
Nous avons reconnu en lui toutes les qualités indiquées dans
votre lettre : honneur, jugement,
de telles
grandeur d'âme. Ce sont
personnes qu'il convient de charger de missions
semblables à la sienne.
Il nous a
pour nous,
communiqué les demandes dont il était porteur
de votre part, et, vu l'amitié pure et durable -qui
existe entre les deux Etats, nous y
avons répondu par l'in-
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