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Réponse de l'Empereur du Maroc
à la lettre de S. M. le Roi des Français (1)
(Arch. Guerre)
7 août 1836.
Grâces soient rendues au Dieu qui est unique, de la part
du serviteur de Dieu qui se confie en sa divine providence,
qui se soumet à ses décrets, soit qu'il les fasse connaître ou
veuille les tenir cachés,
qui se résigne à sa volonté et le
prend pour appui, c'est-à-dire (ici dans l'original doit
être le sceau de l'empereur) à celui qui lui porte une amitié
appuyée sur des bases solides et des témoignages incontes
tables, Louis-Philippe,
gouvernement de ses Etats.
Ensuite :
que Dieu assiste et protège dans le
Nous avons reçu la lettre que vous nous avez adressée
et en avons bien saisi le sens. Vous comptez sur notre ami
tié et notre désir de maintenir la paix et la bonne intelli
gence qui existent entre nous,
et que rien n'a plus de prix
auprès de vous. Nous partageons les mêmes sentiments que
le temps ne peut que corroborer. Nous observons, comme
nous devons le faire, la teneur des traités dont nos ancêtres
(d'heureuse mémoire) ont posé les bases.
Vous vous plaignez d'avoir trouvé, dans les rangs de ceux
que vous combattez sur les terres d'Alger,
(1) V ci-dessus, Appendice n"
11.
grand nombre