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de nous. Si ce renseignement est exact, je ferai de vifs
reproches à Biaz de n'avoir pas fait mettre en liberté un
sujet français qu'il devait envoyer à notre consul au lieu de
le faire reconduire à Abd el Kader dont il ne doit point
reconnaître l'existence politique. Un autre dire sur Moha
med me ferait crainere que,
conduit prisonnier dernière
ment à Babat empereur s'y trouvait, il ne lui ait
fait couper la tête. ■> espère que ce renseignement est inexact.
Je vais chercher à connaître la vérité, mais indirectement,
parce qu'il pourrait devenir bien grave de la constater.
//
Le lieutenant-colonel de La Rue
au Ministre des Affaires Etrangères
(Arch. Guerre)
Tanger, le 17 août 1836.
J'ai l'honneur d'adresser à V. E. la traduction de la ré
ponse de l'empereur Abd er Bahman et de la note de son
ministre Biaz dont je porterai moi-même les originaux à
Paris.
n°
Dans ma dépêche n de Méquinez, je me suis empressé
d'annoncer la conclusion de la négociation qui avait été
confiée à mes soins. Je crois devoir aujourd'hui rendre*
compte à V. E. avec quelques détails de la marche qu'elle
a suivie,
juger1
ce qui la mettra à même de si je me suis