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des formes évasives, les questions le plus nettement articu
lées et à faire naître des équivoques pour prétexter ensuite
d'involontaires malentendus. Tel est surtout le caractère de
l'empereur Abdulrahman, prince aussi faible que violent,
dont la politique n'est qu'une application plus ou moins
heureuse des subterfuges de la duplicité maure. C'est assez
dire que vous ne devrez, en aucune manière, perdre de vue
le sens positif des réclamations dont j'ai précisé les termes
et que, quelque habile lé, quelque persévérance qu'on
puisse mettre à les éluder,
vous devrez péremptoirement
insister pour que l'empereur y souscrive sans réserve ni
restriction. Au surplus, cette fermeté,
cette insistance de
votre part sur les points essentiels de votre mission ne sau
raient exclure, à d'autres égards, une attitude et des for
mes conciliantes. Ainsi vous manifesterez hautement le
désir que nous avons d'entretenir des relations amicales
avec l'empire de Maroc, et vous éviterez- de formuler des
menaces qui nous engageraient par avance. Mais vous
exprimerez froidement la résolution où nous sommes d'ob
tenir les satisfactions et les garanties que vous êtes chargé
de demander. Si, ce que j'ai peine à supposer, la cour de
Fez était assez aveugle pour nous les refuser, le Gouverne
ment du roi,
tat de votre mission,
viendrait d'adopter.
sur le compte que vous lui rendriez du résul
aviserait alors aux mesures qu'il con