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votre connaissance que vos négociants sont en sûreté pour
leurs personnes et pour leurs biens, dans toute l'étendue
de mon empire, qu'ils y sont bien respectés comme vous le
savez bien vous-même.
Lorsque nous étions au Maroc, les négociants de Fez
nous ont écrit pour nous faire savoir les pertes et les souf
frances qu'ils ont éprouvées. Nous leur avons promis que
lorsque nous serions arrivés à Fez, nous prendrions des
informations sur leurs pertes et sur leurs malheurs, qu'ils
eussent à nous faire un rapport de ce qu'on leur avait pillé;
et sur le motif pour lequel on avait pillé. Je vous écrirai à
ce sujet une autre fois,
car je ne le puis maintenant parce
que je suis en voyage, attendu qu'il est pour nous, comme
vous ne l'ignorez pas,
vation des biens de nos sujets.
très important de veiller à la conser
Annexe n°
Réponse du Ministre Sidi Mohamed Taïeb à M. le Consul de
France relativement aux plaintes qu'il lui a portées contre
El Kebir et Ben Mouna et contre les Marocains qui sont
venus attaquer les Français sur la Tafna (1).
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(Arch. Guerre)
Votre lettre nous est parvenue; nous avons compris son
contenu; elle est tout à fait dans l'intérêt du maintien de la
paix entre les deux nations et de leur bien-être. C'est ce
que nous attendions de vous et cela est le propre de votre-
caractère, d'après ce que nous vous avons
dence et de jugement.
(1) Voir lettre du Ministre du 13 octobre 1836,
n'
reconnu de pru
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