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chand et Mostaganem, poste retranché. Deux autres petits
ports, Bio-Salado et Bachgoun, peu sûrs et peu fréquentés,
restent libres. Ils ne nous seraient utiles que dans le cas où
nous marcherions sur Tlemcen ou bien pour faire des di
versions. Ils sont, au contraire, de première nécessité pour
les Arabes qui en reçoivent des munitions. On devrait les
faire observer.
Les environs d'Oran ont des collines littorales plus ou
moins élevées. On y remarque le mont Gamara à l'ouest
d'Oran, la montagne des lions (Djebel Kahar),
près d'Ar
zew et le Djebel Dyr, à l'est de Mostaganem. Des collines
unissent ces monts en laissant passage,
dans la mer,
pour déboucher
aux fleuves qui arrosent les vastes plaines
étendues plus au sud, à l'intérieur. D'autres rivières en tor
rent se perdent dans les terres.
Les cours d'eau qui vont à la mer sont : l'Oued el May-
lah (i) à l'ouest, le Chérif à l'est et l'Habra au centre, à trois
lieues d'Arzew. Les versants du Chélif resteront sans doute
étrangers aux dispositions militaires; les autres bassins
seront le théâtre des opérations.
Les torrents principaux qui se perdent dans les terres
sont le Tlélat et le Ghérouf .
Les plaines qui pourront être parcourues sont celles des
environs d'Oran et de Meleta, au sud de la ville,
au bord
du grand lac salé, le Sebga; la vallée du Tlélat et les plaines
du Sig, de Céirat, sur l'Habra, de Souf et Tell et de Sey-
doune, à l'ouest au delà de l'Oued Maylati.
A six et huit lieues du littoral, s'élève, parallèlement à la
mer, le petit Atlas dont les rameaux adoucis séparent lés
bassins et les plaines que nous avons indiquées. 11 est proba
ble que les opérations ne s'étendront pas fort avant dans ces
montagnes escarpées et peu connues.
Une expédition sur Mascara ne présentera pas de diffi
cultés si Abd el Kader n'a plus d'influence sur les tribus
(1) Ou Rio Salado.
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