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blés. Il est d'ailleurs douteux que les ports français de la
Méditerranée aient tiré un grand profit des avantages créés
en leur faveur,
parce que la mesure dont il s'agit en a éloi
gné beaucoup de navires étrangers qui les fréquentaient
auparavant. Je n'entrerai pas dans de plus grands détails à
ce sujet, M. Melcion d'Arc m'ayant assuré qu'il vous les
avait donnés directement.
Quant, à ce qui concerne le couchage des troupes dans la
province d'Oran, cet administrateur me prévient que, quoi
qu'il pense que le service se trouve convenablement assuré,
il va prendre de nouveaux renseignements et qu'il pour-
voiera aux besoins qui pourraient exister.
Je dois dire que depuis longtemps je n'ai pas reçu de
réclamations à cet égard, et que tout récemment des lit s ont
été envoyés pour la garnison de Bougie, qui jusqu'à ce jour,
n'avait eu que des hamacs. C'est une amélioration dans la
position de cette garnison qui a eu tant à souffrir.
M. l'Intendant militaire m'annonce qu'il expédie un agent
pour tâcher de tirer des denrées et surtout des bestiaux des
côtes d'Espagne et surtout de Tanger, mais qu'il ignore en
tièrement la négociation entamée avec l'empereur de Maroc,
dont parle M. le Maréchal. Je ne la connais pas non plus,
el je dois dès lors présumer qu'elle aurait été ouverte par
le général commandant à Oran.
J'ai prescrit à cet officier général de faire les sorties ordon
nées par M. le Gouverneur,
mais je ne dois pas vous dissi
muler qu'il est à craindre qu'elles procureront peu de res
sources,
parce que les Douars les plus rapprochés d'Oran se
sont éloignés, et qu'il est presque impossible de joindre
les Arabes,
si on n'est pas en position de les surprendre.
Le manque d'approvisionnement,
viande fraîche à Oran,
particulièrement de
s'il se prolonge, exige qu'on prenne
les mesures les plus promptes et les plus énergiques pour
mettre fin à un semblable état de choses.
Il faut aussi songer à ravitailler Tlemcen de nouveau, et
je viens de donner les ordres les plus précis à M. le général
de Brossard. Dans la saison où nous sommes, il est très