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Arabes dont on recommence à apercevoir les troupeaux à
côté des routes que nous suivons.
Le général Trézel s'occupe toujours avec activité de l'ap
provisionnement de Guelma. Deux convois ont déjà été
envoyés. Celui du 10 est facilement parvenu à sa destina
tion,
mais le second parti le 18 a eu à surmonter de grands
obstacles. Par suite du mauvais temps qu'il a essuyé, une
portion des vivres a été noyée ou avariée, une.prolon
a
été perdue et un homme noyé,
par suite d'une crue subite
de la Seybouse. Dans la lettre que j'ai eu l'honneur de vous
écrire sous la date du k de ce mois, je vous propose d'établir
un poste à Mou Helfa et une tête de pont sur la rive gauche
de la Seybouse. Ces deux postes auraient pour but de lier la
ligne de Dréan à Guelma, de rendre plus sûre la marche
des convois et de leur donner les moyens d'attendre dans
un abri sûr, s'il survenait des accidents pareils à ceux dont
je viens de vous entretenir.
Oran. —
Les derniers rapports adressés par M. le général
de Létang sont à la date du 29 décembre. Jusqu'à cette épo
que, aucune hostilité n'avait eu seulement lieu, le lende
main du retour de nos troupes de l'expédition de Tlemcen,
un fort parti de cavalerie arabe se montra à la hauteur du
camp
du Figuier,
tirailleurs
nos blockhaus,
fuite.
s'apprqchèrent de
mais deux coups de canon les mirent en
Les différentes communications qui me sont faites de- la
province d'Oran me représentent les tribus comme désirant
la paix. D'après un avis reçu aujourd'hui, Abd el Kader
aurait l'intention de me faire de nouvelles propositions. Ma
réponse sera toujours la même;
nous ne consentirons à
entrer en pourparlers avec lui que si son intention est de se
soumettre et encore
faudra-t-il qu'il nous donne des gages
qui puissent nous inspirer de la confiance.
En attendant, il
Létang
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paraît d'après les rapports du général
avoir adopté un plan qui consisterait à empêcher
tout commerce des Arabes avec la ville d'Oran. Il n'arrive
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