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ments qui ont fait perdre à l'ancienne compagnie son éta
blissement, l'ont-ils débouté de tous ses droits, ou est-elle
fondée à exercer un recours quelconque par suite de la
reprise de possession de cet établissement P
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Cette ancienne
comjpagnie peut-elle exiger des indemnités pour les cons
tructions encore debout qu'on chercherait par la suite à
utiliser ?
M. le colonel Duverger me fait connaître qu'il n'a pas cru
devoir permettre aux Européens de s'établir à La Calle. Ce
pendant, il pense qu'il n'y
aurait pas d'inconvénient grave
à autoriser quelques marchands à s'y fixer sous la condition
d'évacuer sans indemnité aucune, soit les locaux où ils se
seraient placés, soit la ville même si les circonstances ou
les besoins du service, en faisaient une nécessité. Je lui ai
répondu qu'à ces conditions il pouvait autoriser une dizaine
de marchands à séjourner à La Calle.
Dans la nuit du i4 au i5 juillet, un nouvel acte de bri
gandage a été commis au poste des baraques de la Seybouse,
situé à une demi-lieue de Bône, près du bac établi sur cette
rivière. Sur les onze heures et demie, des malfaiteurs profi
tant d'un mur peu élevé à quelques pas duquel on avait
maladroitement placé un factionnaire,
tirèrent sur lui pres
que à bout portant, le blessèrent gravement, l'enlevèrent,
quoi qu'il se trouvât seulement à quelques mètres de la porte
du corps de garde, le portèrent à une petite distance,
sur la
pente du coteau, lui coupèrent la tête qu'ils emportèrent et
mutilèrent son cadavre.
Pendant que cet attentat se consommait, d'autres brigands
incendiaient une petite maison, servant de cabaret et située
presqu'au pied du mamelon,
entre la route et la rivière. Le
locataire était absent. Il n'y avait dans la maison qu'une
malheureuse femme qui y était couchée;
entièrement consumée,
plus reconnaissable.
Une patrouille de
elle a été presque
et son cadavre le lendemain n'était
gendarmerie s'était portée rapidement
sur le lieu de l'attentat. Le maréchal des logis qui était en