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été et de droit en pareilles circonstances soumis à votre
approbation. M. Melchion l'a compris de cette manière ; je
ne l'ai pas entendu différemment et je repousse à cet égard
l'intention qui m'est gratuitement prêtée par le ministère.
Vous trouvez un peu exorbitante, Monsieur le Ministre,
la latitude laissée à M. Melchion de reconnaître les terrains
afférents à sa concession.
J'ai relu attentivement le projet d'arrêté qui vous a été
soumis et je n'y trouve rien qui puisse motiver le reproche
que vous m'adressez.
Je vois seulement, paragraphe 6 de l'article 2 : le conces
sionhaire sera tenu de faire dresser à ses frais avant l'expi
ration de la troisième année par un géomètre assermenté ou
agréé par l'administration, le plan des terres dont il aura
été mis en possession ».
Je ne puis reconnaître dans cette clause onéreuse pour
M. Melchion la latitude de reconnaître les terrains afférents
à sa concession.
Vous pensez aussi, Monsieur le Ministre, que le prix de
5o francs de redevance par hectare est trop
modique. J'au
rai l'honneur de vous faire observer que d'après le paragra
phe de l'article 2,
M. Melchion était tenu de construire un
logement pour i5o hommes et pour i5o chevaux. Vous avez
sous les yeux le devis
estimatif de cette dépense dressé par
un officier du génie et vous avez pu vous convaincre qu'il
atteignait un chiffre très élevé puisqu'il était de 60.000 francs
environ. Si je voulais me livrer à des calculs, il me serait
facile de prouver que l'intérêt légal (en Afrique)
de cette
somme réparti sur 3oo hectares porte la redevance annuelle
à 20 francs.
Pour toutes les
Afrique,
concessions faites jusqu'à ce jour en
nous avons pensé qu'il ne s'agissait point de pren
dre des mesures fiscales et de créer des revenus au Gouver
nement Nous avoris
ture comme la base de
dans l'avenir de
d'indemniser un jour la
considéré le développement de la cul
notre propriété coloniale, car c est
l'agriculture que nous avons les moyens
métropole des sacrifices quelle
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