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— — 344<br />

de Constantine. Sous peu de jours, j'enverrai officiellement<br />

les ordres-<br />

et les instructions nécessaires pour atteindre ce<br />

but. Vous n'avez pas un seul instant désespéré de conduire<br />

la chose à bien et vous me trouverez toujours et constam<br />

ment dans les mêmes dispositions.<br />

J'ai été très satisfait, non seulement des détails circons<br />

tanciés que m'a donnés, en votre nom, M. de Bancé, mais<br />

encore de la manière sage et calme avec laquelle il envisage<br />

les choses..<br />

Vou&;he pouvez pas vous dispenser de venir à Paris. Votre<br />

présente ici sera indispensable,<br />

soit pour nous aider de vos<br />

lumières -et des grandes connaissances que vous avez des<br />

hommes<br />

et'<br />

clés choses en Afrique, soit à cause des discus<br />

-<br />

sions qui nécessairement vont s'élever dans les Chambres.<br />

Hier le télégraphe a été chargé, à cet égard, d'une dépêche<br />

pour vous. En ce qui concerne le traitement dont vous<br />

jouissez à Paris, j'arrangerai tout cela pour le mieux; vous<br />

y<br />

venez par ordre et vous ne devez pas le faire à vos dépens;<br />

ainsi soyez tranquille à cet égard.<br />

Je vous ai écrit au sujet de M. le général de Bigny (i); il<br />

demande qu'un conseil d'enquête examine sa conduite.<br />

C'est une satisfaction qu'il a droit d'exiger, et d'après ce<br />

que M. de Bancé m'a dit, comme aussi d'après ce que nom<br />

bre de lettres publiées dans les journaux ont, proclamé, je<br />

ne vois pas que ni vous ni moi puissions nous dispenser de<br />

faire examiner judiciairement la conduite de cet officiel-<br />

général .<br />

Comme vous, je suis intimement persuadé qu'il faut<br />

ramener le personnel militaire que nous avons en Afrique,<br />

et dorénavant, n'y envoyer que, ceux qui sont aptes à y<br />

rendre des services réels, et non pas ceux dont on ne saurait<br />

que faire ici. Nous nous entretiendrons largement de tout<br />

cela quand vous serez arrivé à Paris.<br />

(1) Sur cette affaire, voir infra la lettre de Clauzel du 2 janvier<br />

1837.

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