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J'ai fait proposer au général de laisser dans les tribus les
plus rapprochées de la route les malades et les hommes fati
gués. Tout le monde est arrivé;
repartent avec le convoi et à dos de mulet.
ceux atteints par la fièvre
Pour obtenir le plus grand succès possible et assurer la
franche et complète pacification et soumission de ce pays,
je pense, Monsieur le Maréchal, qu'il ne faut pas trop se
presser et qu'un jour de plus passé ici peut amener de
grands résultats. Si, sans déranger vos projets, pour pou
viez séjourner 24 heures de plus à Dréan, en quittant Bône
le 12, je l'apprendrais avec plaisir. Cette station me donne
rait le temps de correspondre avec les Arabes qui sont plus
ou moins éloignés et qui se déterminent toujours lentement
•à prendre un parti et qui d'ailleurs se réunissent toujours
pour se consulter. Le général a fait quelques travaux pour
le passage des voitures;
sa marche a été peu retardée.
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Le Gouverneur Général au Ministre de la Guerre
(Arch. Gouv. Gén. E75)
Bône, le 11 novembre 1836.
Tous les rapports qui m'ont été faits depuis mon arrivée à
Bône s'accordant de manière à me convaincre que les dis
positions du bey de Tunis à notre égard étaient moins satis
faisantes qu'elles ne l'étaient précédemment et les commu-