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aux dépens de celle que nous entretenons; actuellement
dans la seconde. Disposant de tribus nombreuses, assuré
par la présence du bataillon français de la tranquillité de
la capitale de son beylick, Yusuf-bey à la tête de sa cava-,
lerie, se portera rapidement d'un lieu à un autre et étouf
fera facilement toutes les tentatives de rébellion qui pour
raient être suscitées contre lui. Les événements encore ré
cents nous le prouvent, la paix en Afrique doit être main
tenue par une administration essentiellement juste dans
tous ses actes, mais les moyens de répression doivent être
promptement appliqués. Dans les circonstances ordinaires,
les Arabes doivent être combattus d'après le mode en usage
parmi eux, promptitude et sévérité. Aussi comme centre
d'action politique, comme centre d'opérations commercia
les, Constantine est un point de la plus haute importance,
et je ne saurais trop m'applaudir, Monsieur le Ministre,
d'en avoir toujours conseillé l'occupation.
D'après l'autorisation que vous avez cru devoir donner,
je laisserai à Constantine un bataillon français, 1.000 Turcs
et les 4 escadrons
approvisionnées pour un an.
réguliers de Yusuf. Les troupes seront
Je suis assuré de pouvoir réduire graduellement les dépen
ses de cette occupation. Je serai parfaitement secondé par
Yusuf-bey en cela,
qui a parfaitement compris que les pre
mières sommes que l'on retirera de son beylick ne doivent
pas. être employées en dépenses superflues, mais à diminuer
autant que possible les charges que s'impose la France.
Les cinquante mille francs que vous mettez à ma. disposi
tion pour être employés en moyens d'influence et d'actions
politiques contribueront puissamment à détacher d'Ahmed-
bey
des hommes qu'il est important de gagner à notre cause
et malgré l'insuffisance des fonds dont je puis disposer ha
bituellement, je vois combien sont
résultats que nous obtenons
des chefs qui nous vendent leurs
moins nous paralysons l'influence.
quelquefois heureux les
au moyen des marabouts ou
services ou dont tout au