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dit et convenu verbalement entre M. le maréchal Maison
et moi.
Ainsi je n'ai pas demandé 3o.ooo hommes seulement,
effectif général, car l'état d'emplacement des troupes que
j'ai remis à M. le maréchal Maison se résume en un total
de 3o.ooo hommes de troupes françaises et 5.ooo hommes
de troupes indigènes organisées et soldées, ce qui fait bien
35.ooo hommes et quant aux 3o.ooo hommes de troupes
françaises,'
je ne cesserai d'observer et de demander qu'il
soit bien convenu que ne devaient pas s'y trouver comprises
toutes les non-valeurs si considérables en Afrique, notam
ment les nombreuses administrations de l'armée, et pour
bien préciser les faits, puisque cela est si nécessaire au
jourd'hui, j'eus l'honneur de faire observer maintes fois à
M. le Ministre de la Guerre et à M- le Président du Conseil,
que ce n'était pas (veuillez me passer l'expres
M. Thiers,
sion) avec des tabliers et des bonnets de coton que j'enten
dais mettre à exécution le système selon lequel il s'agissait
d'opérer.
Lorsqu'avant mon départ de Paris il devint nécessaire de
fixer d'une manière plus précise les dispositions à
prendre'
par le ministère, M. le maréchal Maison, dans une confé
rence à laquelle il voulut bien admettre mon aide de camp,
écrivit de sa main au bas d'un état d'emplacement des
troupes tant françaises qu'indigènes, une note qu'il signa,
qu'il m'envoya en communication, et dont j'ai pris et gardé
copie, par laquelle il accordait 3o.ooo hommes de troupes
françaises, 5.000 hommes de troupes indigènes, et enfin
i.ooo cavaliers auxiliaires pendant l'expédition de Constan
tine, c'est-à-dire 35.000 hommes pour l'occupation et
39.000 pendant l'expédition. Enfin dans le cours de cette
même conférence, mon aide de camp revint d'une manière
très formelle sur cette observation toujours présentée,
savoir que ne seraient pas comprises dans le chiffre de
3o.ooo hommes de troupes françaises toutes les non-valeurs
de l'armée, et comme il demandait une réponse avec ins-