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paroles, étant tout à fait changés à son égard^eî 'a plus
grande confusion régnant parmi eux (copie t» >;); que la
garnison de Tlemcen est dans une situation favorable et
qu'elle s'est procuré des grains, et que le bey Ibrahim qui a
son camp à Mazagran a repoussé les Arabes qui l'ont atta
qué avec des forces beaucoup
siennes.
plus considérables que les
Voilà pour l'état du pays. C'est aussi le tableau que vous
m'en avez fait dans vos dépêches des 7, 16 et 23 septembre
dernier et il est devenu plus satisfaisant par l'amélioration
de la position de la garnison de Tlemcen.
Quant à la situation des esprits, leurs vœux et leur attente,
Mustapha ben Ismaïl et Mezary demandent que vous occu
piez Mascara. Ils ne peuvent, disent-ils, recruter des troupes
sans cela parce que les hommes qui conviendraient se trou
vent actuellement chez Abd el Kader,
et ils ajoutent que ce
que l'on pourra dire aux Arabes n'apparaîtra dans toute sa
vérité que lorsque vous serez à Mascara (copies
et 6).
Ibrahim-bey
nos
2, 3, 4
vous écrit qu'il manque de troupes et de
moyens; il se plaint d'être abandonné; il demande du canon
et des renforts en hommes (copies
Il n'a pu vous échapper,
nM
5, 7, 8 et 9).
Monsieur le Maréchal, que le
vœu de vous voir occuper Mascara est tout naturel. Les
chefs arabes passés dans nos rangs et les indigènes qui se
sont ralliés à nous doivent souhaiter, en effet, que nous
occupions le pays en force afin de les protéger contre les
entreprises de nos ennemis qui sont actuellement les leurs
et dont ils ont plus à craindre aujourd'hui par suite de leur
coopération à nos expéditions. En outre, ils veulent avoir
naturellement encore une position et un bien-être assurés
sous notre domination.
De leur côté, les Arabes qui hésitent à se soumettre sont
mus par des intérêts analogues. Placés entre l'incertitude de
nous voir maîtres du pays, comme ils et l'entendent, la