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que dans la lettre de M. le lieutenant général Rapatel, rela
tivement à la solidarité des tribus composant la corporation
des Mozabites. Sans doute,
habitudes des indigènes,
il faut que nous respections les
et je suis le premier à prescrire ce
respect dont plus que personne j'apprécie l'importance; mais
c'est précisément par ce .motif que le principe d'une solida
rité à .rétablir
,entre les
membres d'une corporation me
paraît un moyen de gouvernement qu'il faut se garder de
négliger; le principe est tellement dans les mœurs et dans
lqs lois des peuples musulmans que non seulement la
famille,
la corporation, la tribu répondent des actes de cha
cun de leurs membres, mais que dans certains cas les voisins
répondent pour les voisins et qu'à défaut de toute espèce de
relations entre un coupable et une communauté qu'on puisse
rendre responsable des conséquences de son délit,
c'est le
beit-el-mal qui, d'après la loi, doit supporter cette solidarité.
C'est donc un principe essentiellement conforme à la légis
lation musulmane et son application dans l'espèce,
si elle
était d'ailleurs jugée utile, n'aurait par conséquent rien qui
pût choquer les sentiments ou même les préjugés religieux
des indigènes.
Ces observations, au surplus, n'échapperont point au
Conseil dans la délibération que vous vous proposez de pro
voquer sur cette matière et dont j'attendrai le résultat.