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vent seules me mettre en! état de statuer en connaissance de
cause sur les diverses propositions qui me sont soumises; il
aura donc à reproduire ses raisons quand la matière sera de
nouveau agitée. Voici, en attendant, quelques observations
que la lecture de sa lettre m'a suggérées :
La première porte sur un fait qui me semble de nature
à nécessiter quelques explications. Il y a cinq ou six mois,
M. le général Rapatel aurait, comme il vous l'annonce, fait
venir en sa présence des Mozabites qui avaient insulté et
frappé l'amin et après les avoir semonces vigoureusement,
il les aurait engagés à respecter leur chef et à vivre en bonne
intelligence. J'ai peine à me rendre compte d'une telle
démarche; je n'ai pas connaissance des dispositions qui
auraient placé, comme il l'allègue, la corporation des Moza
bites, sous l'autorité du général commandant les troupes;
elle dépendait autrefois, ainsi que tous les fonctionnaires
indigènes, de celle du général en chef, mais en sa qualité de
chef politique et non pas en celle de commandant militaire;
depuis 1^ dernière organisation, les attributions politiques ,
du général en chef sont dévolues au gouverneur général.
C'est donc à vous seul que sont réservées les relations de cet
ordre avec le chef et la corporation des Mozabites. Quant aux
détails d-'administration intérieure, ils me paraissent ren
trer naturellement dans les attributions de l'intendant civil.
Mais je ne vois dans aucun cas à quel titre ils se rattache
raient au commandement des troupes. Il y a donc, dans
cette circonstance,
confusion d'attributions et cela est d'au
tant plus fâcheux qu'une confusion de ce genre suffit quel
quefois pour donner lieu à des dissidences et à des conflits
funestes au bien du service,
c'est un point délicat que je n*
saurais trop recommander à votre sollicitude.
M. le Général commandant les troupes s'élève contre l'idée
d'exiger des Mozabites un cautionnement; c'est une question
qui reviendra lors de la révision de l'arrêté et que j'exami
nerai alors avec toute l'attention qu'elle réclame. Mais je ne
puis passer sous silence une autre erreur grave que je remar-