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contraires à l'Afrique d'un homme envoyé par le gouverne
ment. Enfin la tâche de faire aller et prospérer la colonie
n'est ni sans complication ni sans difficulté; ceux qui y
travaillent avec toute la force que donnent la volonté et la
foi sont continuellement arrêtés et étonnés par des embarras
sans nombre. Que feront donc pour le pays ceux qui le
jugent mal et qui le voient avec déplaisir au pouvoir de la
France ? S'il pouvait être avantageux de confier un travail
à ceux qui l'ont en dégoût, ne devrait-on pas en conclure
qu'il faut éloigner de toute coopération ceux qui s'y em
ploient avec passion et avec conviction.
Si l'on ne veut pas relever les espérances des Arabes et ne
pas déjcourager les Français militaires ou civils qui se
dévouent à la cause de l'Afrique,
c'est actuellement plus que
jamais qu'il est important de n'employer dans ce pays aucun
homme dont l'opinion se montre ou ne soit opposée à la
conservation et à la colonisation de la Bégence.