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J'avais envoyé l'ordre à la colonne de revenir à Oued-
Lalleg, mais ayant appris qu'elle avait été attaquée,
je lui
prescrivis de conserver sa position près de Blida pour empê
cher les Kabyles de croire que c'étaient eux qui nous for
çaient à nous retirer.
Le 17, dès 7 heures du matin, les Arabes ayant reçu de
nouveaux renforts qui portaient leur nombre à 8 ou 900
non compris i5o cavaliers, renouvelèrent leur attaque du
côté des jardins. Le capitaine Benaud, aide de camp du
général de Brossard, fut envoyé avec quelque" compagnies
et il parvint à les contenir quoiqu'ils se renforçassent à tout
moment. Ils s'étendirent alors beaucoup sur leur gauche
pour nous déborder. Le colonel de Schauenbourg marcha
avec la cavalerie pour arrêter leur mouvement; un escadron
de spahis chargea la cavalerie hadjoute et se laissant empor
ter par trop d'ardeur, il donna sur une nouvelle troupe de
cavaliers qui se trouvait embusquée. Il fut obligé de battre
en retraite et il se trouvait serré de près lorsque M. le lieu
tenant de Drée,
commandant un peloton du
ier
régiment
des chasseurs d'Afrique, se précipita sur les assaillants, et
soutenu par les spahis qui firent aussitôt volte-face, il par
vint à les joindre corps à corps et les mit en déroute après
leur avoir tué dix hommes restés sur le champ de bataille,
parmi lesquels s'est trouvé un de leur chef les plus braves
et les plus influents. Cette action fait beaucoup d'honneur
à M. le lieutenant de Drée.
A ce moment, le colonel de Schauenbourg fit porter sa
cavalerie en avant contre la gauche des Arabes, et le général
de Brossard fit vivement attaquer et tourner leur gauche
par les zouaves et le 3e
de ligne. Ce double mouvement
offensif les força à abandonner précipitamment toutes leurs
positions,
montagnes, "rêt
et à chercher de nouveau un refuge dans les
où nous n'avions aucv , ,A
le combat cessa entièrement.
à les suivre, et
Nous avons donc eu, le i5, deux soldats blessés dont un