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voyer à Oran un lieutenant général et un maréchal de camp
c'est nécessaire, c'est prudent, c'est instant malgré toute la
capacité du général de Létang.
Le général de La Pierre {sic)
m'a écrit pour me témoigner
qu'il désirerait servir en Afrique. Je n'ai pas l'honneur de
le connaître,
mais c'est déjà quelque chose que de désirer
servir ici, c'est à mes yeux la condition première. Comme on
ne cesse de me dire que trois des régiments qui sont dans
cette division sont en quelque sorte dégoûtés de ce service,
démoralisés,
j'envoie le général Rapatel pour voir les trou
pes, leur parler et faire en sorte de remonter leur moral, mais
ceci est bien pénible, bien fatiguanl, même plus difficile
pour moi qui ai peu d'encouragements surtout lorsqu'on me
refuse ce que je demande pour récompenser de bons services
rendus par les troupes dont le commandement m'est confié
et qu'on accorde à d'autres dont les travaux,
qu'ils soient,
ont été pourtant moins considérables.
quelques bons
Le colonel d'artillerie s'est rendu à Bône pour se procurer
les mulets qu'il avait rspéré recevoir de France et qui sont
nécessaires si l'expédition de Constantine a lieu.
M. lecomte.de Male«chewitch, ministre de Bussie à Naples,
le comte Wilzlivia et le capitaine Lyon de la Marine anglaise
ont paru ici pendant trois jours. Ils partent pour Tunis et
verront en passant Bougie, Bône et La Calle. Le prince Gré
goire Dolgorouki,
actuellement en congé, est aussi arrivé venant de France.
qui sert dans l'armée russe du Caucase et