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<strong>Bayonne</strong> N° 125 Magazine La Gauche Plurielle CINEMAS : A LA SAINT GLAIN-GLAIN. Il nous refait son cinéma ! Jean GRENET s’est encore livré à son activité favorite : l'annonce à l'ensemble <strong>de</strong> la presse <strong>de</strong> nouvelles idées sorties <strong>de</strong> son chapeau. On pourrait penser que chat échaudé craint l'eau froi<strong>de</strong> ! Ces projets n'ont fait l'objet d'aucune validation préalable ni en commissions, ni en conseil municipal, pas d'étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> faisabilité, pas davantage <strong>de</strong> contacts avec les différents acteurs concernés : commerçants, restaurateurs, hôteliers, associations, université, utilisateurs… Les différents projets précé<strong>de</strong>nts et leurs annulations successives ont coûté très cher au contribuable bayonnais : plusieurs millions <strong>de</strong> francs pour le camp <strong>de</strong> Glain pour l'aménagement sanitaire, l’électricité, puis l'aménagement d'un parking qui <strong>de</strong>vra être détruit pour y faire un cinéma. Ce sont encore nos impôts qui serviront à financer l'acquisition du Vauban et c'est sans "complexe" que le Maire annonce la création d'un complexe <strong>de</strong> cinémas CGR alors qu'il avait toujours fortement critiqué celui <strong>de</strong> Tarnos, allant même jusqu'à dire qu'il n'y aurait jamais <strong>de</strong> "caisses à savon" dans sa ville. Les hôtels bayonnais souffrent, y a-t-il place pour un hôtel <strong>de</strong>ux étoiles ? Y a-t-il eu concertation avec les autres communes <strong>de</strong> l'agglomération puisque ces projets sont concurrentiels ? Non. Une fois encore, cela révèle une absence <strong>de</strong> ligne politique directrice, un gaspillage <strong>de</strong>s fonds publics qui <strong>de</strong>vient insupportable. Une logique <strong>de</strong> partenariat et <strong>de</strong> complémentarité entre les trois communes <strong>de</strong>vrait à l'évi<strong>de</strong>nce gui<strong>de</strong>r l'action publique. Se placer, comme le fait Jean GRENET, en concurrence <strong>de</strong> projets, est aujourd'hui suicidaire. Personne n'a à gagner dans cette course effrénée. Si <strong>de</strong>s lapins sortent <strong>de</strong>s chapeaux, les projets structurant n'émergent toujours pas concrètement. LOGEMENT : LA CRISE Trouver aujourd'hui un logement à <strong>Bayonne</strong> est <strong>de</strong>venu un véritable parcours du combattant. Les prix <strong>de</strong> l'immobilier flambent, l'offre est réduite, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> forte. La situation est catastrophique sur le plan social, les professionnels ne peuvent répondre à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, les foyers sont complets et les jeunes qui veulent acquérir un logement n'ont plus aucune possibilité <strong>de</strong> le faire. Il faut rappeler qu'en 2003, le logement se vend à 3000 € le m2 dans les rési<strong>de</strong>nces bayonnaises neuves, c'est à dire qu'il faudra dépenser plus <strong>de</strong> 2 millions <strong>de</strong> francs pour acquérir 100 m2. Comment ne pas relever la démission <strong>de</strong>s collectivités locales <strong>de</strong>puis plusieurs années ? Sans une action volontariste très forte, la situation ne fera que s'aggraver. L'interventionisme doit se faire autant dans le domaine public que privé et il faut lancer un véritable plan pour le logement qui regrouperait élus, professionnels, organismes sociaux, associations. Il faudra privilégier une meilleure utilisation du foncier qui doit se <strong>de</strong>nsifier et accentuer la mixité sociale. Il faut favoriser la présence dans chaque quartier, y compris en cœur <strong>de</strong> centre ville, <strong>de</strong> logements sociaux. Un hôtel social réclamé <strong>de</strong>puis longtemps par la Gauche Plurielle fait défaut. Dans ce contexte, un rapport <strong>de</strong> la Chambre Régionale <strong>de</strong>s Comptes sur l'OPMHLM <strong>de</strong> <strong>Bayonne</strong> relève plusieurs points : politique budgétaire, cumul d'emplois, modalités d'attribution EVÉNEMENT expression <strong>de</strong>s groupes politiques <strong>de</strong>s marchés, travaux d'amélioration <strong>de</strong> la vie quotidienne (cf site <strong>de</strong> la Chambre Régionale <strong>de</strong>s Comptes www.c.comptes.fr/crc/votre-region/aquitaine ) Les cumuls d'emplois ne peuvent être autorisés qu’à condition d'obtenir une dérogation <strong>de</strong> caractère exceptionnel, être limités dans le temps, ne pas compenser une rémunération insuffisante et s'adresser à <strong>de</strong>s agents publics employés à temps non complet. Or, la Chambre Régionale <strong>de</strong>s Comptes note qu’aucune <strong>de</strong> ces conditions n'est remplie à l’OPMHLM. Ces cumuls sont donc interdits par l'art. L.324-1 du Co<strong>de</strong> du Travail et le régime dérogatoire prévu ne vise pas les catégories d'emplois en cause. Ce sont <strong>de</strong>s salariés avec <strong>de</strong> hauts revenus financés sur fonds publics qui sont privilégiés au détriment d'autres agents avec <strong>de</strong> faibles rémunération. L'OPMHLM s'est contenté <strong>de</strong> répondre qu'une réflexion était en cours afin <strong>de</strong> faire évoluer le principe <strong>de</strong> cumul… La Chambre Régionale <strong>de</strong>s Comptes a relevé le caractère irrégulier <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong>mandée aux locataires pour le financement <strong>de</strong> "petits travaux" encore appelés "travaux d'amélioration <strong>de</strong> la vie quotidienne". Il s'agit <strong>de</strong> travaux d'investissements à la charge du propriétaire. Après les élections municipales, Jean GRENET avait refusé à l'opposition le moindre poste à l'opposition au Conseil d'Administration <strong>de</strong> l'OPMHLM présidé par un <strong>de</strong> ses adjoints, donnant à cette décision un caractère éminemment politique. Nous <strong>de</strong>mandons toujours, sans succès, plus <strong>de</strong> démocratie et <strong>de</strong> transparence et enfin à pouvoir siéger au Conseil d'Administration <strong>de</strong> l'OPMHLM. UNIVERSITE : AMBITION ZERO ? On ne peut se satisfaire <strong>de</strong> la situation universitaire <strong>de</strong> la Côte Basque. Depuis 10 ans on constate une stagnation <strong>de</strong>s effectifs, l'absence <strong>de</strong> moyens et un sous encadrement dramatique en matière <strong>de</strong> personnels. Pendant ce temps se sont créés dans <strong>de</strong>s villes moyennes comme La Rochelle ou Vannes <strong>de</strong>s Universités <strong>de</strong> plein exercice ou comme à Troyes ou Belfort <strong>de</strong>s Universités technologiques. L'augmentation <strong>de</strong>s formations, du nombre d'étudiants et d'enseignants y a été considérable. Ainsi La Rochelle qui avait moins d'étudiants que <strong>Bayonne</strong> il y a 10 ans en a aujourd'hui 5000 <strong>de</strong> plus. Or 100 étudiants génèrent la création <strong>de</strong> 10 emplois directs et une activité économique et culturelle importante. D'autre part les projets <strong>de</strong> restructuration sont loin <strong>de</strong> faire l'unanimité. Sous l’égi<strong>de</strong> d'Henri Grenet, avait été prévu le regroupement <strong>de</strong> l'IUT informatique et du BTS audiovisuel sur la Caserne <strong>de</strong> la Nive. Or ces 2 fleurons <strong>de</strong> l'Enseignement supérieur vont partir à Anglet et Biarritz! Le site <strong>de</strong> St Crouts aurait pu être le site Universitaire <strong>de</strong> la Côte Basque si on avait préservé les terrains environnants. Or il va se vi<strong>de</strong>r <strong>de</strong> ses étudiants. Des investissements considérables y ont été réalisés: restaurant universitaire, bâtiments, salles d'informatique, amphithéâtre, bibliothèque etc... On assiste là à un énorme gâchis. Des millions d'euros sont prévus sur le site <strong>de</strong> la Nive. Mais on se rend compte aujourd'hui qu'il n'y a pas assez d'espace pour réinstaller les formations qui sont sur St Crouts et surtout permettre <strong>de</strong> futurs développements. Les surcoûts <strong>de</strong> toutes ces opérations seront bien sûr à la charge <strong>de</strong>s contribuables Bayonnais.