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La phosphatase alcaline en milieu marin: ses caractéristiques, son ...

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tel-00641975, version 1 - 17 Nov 2011<br />

Les deux expéri<strong>en</strong>ces indiqu<strong>en</strong>t que pour toutes les conc<strong>en</strong>trations l’activité prés<strong>en</strong>te un<br />

optimum au voisinage du pH de l’eau de mer (figure 21). On peut noter que cette activité t<strong>en</strong>d<br />

à augm<strong>en</strong>ter égalem<strong>en</strong>t à pH 9-9,5 pour les plus fortes conc<strong>en</strong>trations.<br />

L’activité phosphatasique du de la fraction >90 µm prés<strong>en</strong>te des composantes à forte et faible<br />

affinité dont nous avons calculé les constantes biochimiques Km et Vm (tableau 4). Comme<br />

nous l’avons fait pour l’activité dissoute, il est possible de calculer pour chaque pH et pour<br />

chaque conc<strong>en</strong>tration la contribution de chaque composante. Les courbes <strong>son</strong>t analogues à<br />

celles prés<strong>en</strong>tées dans la figure 19, elles n’ont pas été représ<strong>en</strong>tées. Elles permett<strong>en</strong>t de<br />

conclure que la contribution de la composante à faible affinité s’accroît lorsque la<br />

conc<strong>en</strong>tration et le pH augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t et qu’inversem<strong>en</strong>t celle de la composante à forte affinité<br />

augm<strong>en</strong>te lorsque la conc<strong>en</strong>tration et le pH diminu<strong>en</strong>t.<br />

Une autre expéri<strong>en</strong>ce a été réalisée pour préciser le rôle des pH acides et pour comparer les<br />

deux substrats (MUF-P et pNPP) sur les mêmes extraits <strong>en</strong>zymatiques (figure 22). Pour cela<br />

nous avons étudié l’activité à pH 5,5 <strong>en</strong> plus des autres pH, sur des extraits de fraction >90<br />

µm broyés.<br />

Activité (µmoles<br />

PNP/h/l)<br />

Fraction >90 µm (03/10/06)<br />

0,200<br />

0,150<br />

0,100<br />

0,050<br />

0,000<br />

5 7 9 11<br />

pH<br />

5 mM 2,5 mM<br />

89<br />

Activité (nmoles<br />

MUF/h/l)<br />

Fraction >90 µm (03/10/06)<br />

10,00<br />

1,00<br />

0,10<br />

0,01<br />

5,00 7,00 9,00 11,00<br />

pH<br />

0,33µM<br />

10µM<br />

Figure 22: dép<strong>en</strong>dance de pH de l’activité particulaire d’un même échantillon de taille >90 µm avec le<br />

MUF-P (à droite) et le pNPP (à gauche) pour deux conc<strong>en</strong>trations de substrat.<br />

L’optimum d’activité au pH de l’eau de mer se retrouve avec les deux substrats. On peut noter<br />

qu’avec le MUF-P le pic est moins prononcé, surtout aux faibles conc<strong>en</strong>trations de substrat.<br />

Une étude spécifique avec comme substrat le pNPP a été égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>treprise sur les larves<br />

de Cirripèdes, organisme zooplanctonique prés<strong>en</strong>t dans cette fraction, dont l’activité<br />

phosphatasique intracellulaire est considérable, comme nous l’avons vu précédemm<strong>en</strong>t. On<br />

trouve alors un optimum de pH de 8,4 qui est proche du pH de l’eau de mer (figure 23).

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