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La phosphatase alcaline en milieu marin: ses caractéristiques, son ...

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tel-00641975, version 1 - 17 Nov 2011<br />

En vue de l’analyse microscopique, les bactéries ont été colorées au DAPI (4,6-DiAmidino-2-<br />

PhénylIndole) et dénombrées à l’aide d’un microscope inverse à épifluoresc<strong>en</strong>ce de type<br />

Leica DMI 4000 (Porter et Feig, 1980 ; Robert<strong>son</strong> et Button, 1989 ; Velji et Albright, 1993).<br />

<strong>La</strong> d<strong>en</strong>sité bactéri<strong>en</strong>ne D a été exprimée <strong>en</strong> nombre de bactéries par ml d’eau de mer selon la<br />

formule suivante :<br />

D = (N * n) / V<br />

Avec : N = nombre de bactéries dénombrées dans un champ.<br />

n = nombre total de champs = ∏ * (d/2) 2 , avec d diamètre de la membrane, exprimé<br />

<strong>en</strong> nombre de champs.<br />

V = volume du sous-échantillon d’eau de mer, <strong>en</strong> ml.<br />

4.2 Étude de la communauté phytoplanctonique<br />

Les volumes d’eau de mer permettant l’étude du phytoplancton ont été prélevés à 2 mètres de<br />

profondeur dans les deux stations d’échantillonnage à l’aide de bouteilles Niskin. Après le<br />

prélèvem<strong>en</strong>t, l’eau de mer brute a été immédiatem<strong>en</strong>t additionnée de Lugol fort afin de<br />

préserver et de colorer les organismes phytoplanctoniques (Bourrelly, 1966).<br />

Compte t<strong>en</strong>u des faibles d<strong>en</strong>sités phytoplanctoniques, nous avons conc<strong>en</strong>tré 5 litres d’eau de<br />

la Petite Rade de Toulon et 7 litres d’eau de la Grande Rade (moins riche <strong>en</strong> phytoplancton)<br />

par filtration inverse.<br />

L’échantillon d’eau de mer lugolée a ainsi été conc<strong>en</strong>tré jusqu’à obt<strong>en</strong>ir un volume final de<br />

100 ml. Puis, ce volume a été mis à sédim<strong>en</strong>ter p<strong>en</strong>dant 48 heures dans une colonne à<br />

sédim<strong>en</strong>tation sur laquelle a été adaptée une lame de comptage (Utermöhl, 1958).<br />

Après leur sédim<strong>en</strong>tation, les cellules phytoplanctoniques ont été dénombrées suivant la<br />

méthode d’Utermöhl (1958), modifiée par Leg<strong>en</strong>dre et Watt (1971-1972).<br />

Le dénombrem<strong>en</strong>t des cellules algales a été effectué sur 40 champs au minimum avec un<br />

microscope inversé à contraste de phase Leica DMI 4000.<br />

L’id<strong>en</strong>tification puis le dénombrem<strong>en</strong>t des organismes phytoplanctoniques ont été réalisés par<br />

Nadège Rossi, doctorante de l’équipe EBMA, de mars à décembre 2005 dans le cadre de <strong>son</strong><br />

DEA, la suite du cycle annuel (jusqu’<strong>en</strong> mars 2006) a été effectuée par mes soins.<br />

<strong>La</strong> d<strong>en</strong>sité phytoplanctonique D a été exprimée <strong>en</strong> nombre de cellules par litre d’eau de mer<br />

échantillonné, selon la formule suivante :<br />

D = (N * n) / V<br />

Avec : N = nombre de cellules algales dénombrées dans un champ.<br />

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