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La phosphatase alcaline en milieu marin: ses caractéristiques, son ...

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tel-00641975, version 1 - 17 Nov 2011<br />

l’eau de mer afin de se rapprocher des conditions naturelles, plutôt que de recourir à un <strong>milieu</strong><br />

spécifique ajusté au pH optimum de l’<strong>en</strong>zyme. Certains auteurs (Ammerman et Azam, 1991 ;<br />

Van Wambeke et al. 2002) ont évoqué l’influ<strong>en</strong>ce alors possible de substrats naturels<br />

(phosphore organique dissous et particulaire) sur l’activité phosphatasique lorsque l’eau de<br />

mer est utilisée pour dissoudre le pNPP ou le MUF-P. Ces substrats peuv<strong>en</strong>t être des<br />

compétiteurs, d’autant que leurs conc<strong>en</strong>trations <strong>son</strong>t souv<strong>en</strong>t du même ordre de grandeur que<br />

les Km du MUF-P. Toutefois ce type d’interaction n’a d’influ<strong>en</strong>ce que sur le Km, laissant les<br />

Vmax inchangées.<br />

L’utilisation d’aliquotes d’eau de mer de 10 à 50 ml est mal adaptée pour la mesure des<br />

activités phosphatasiques ou des conc<strong>en</strong>trations du phosphore des organismes planctoniques<br />

dont la d<strong>en</strong>sité est faible. C’est le cas des fractions de taille >90 µm constituées surtout de<br />

zooplancton. Pour pallier ce problème, les dosages du phosphore ont été réalisés <strong>en</strong> triplicatas.<br />

Quant à la mesure de l’activité phosphatasique, l’utilisation d’une large gamme de<br />

conc<strong>en</strong>trations <strong>en</strong> substrats et l’analyse des cinétiques d’Eadie Hofstee permett<strong>en</strong>t de limiter<br />

l’incid<strong>en</strong>ce de ces problèmes d’échantillonnage.<br />

Pour les mesures des activités particulaires des différ<strong>en</strong>tes clas<strong>ses</strong> de taille, les échantillons<br />

ont été préalablem<strong>en</strong>t congelés à -80°C. Une perte d’activité <strong>en</strong>zymatique peut <strong>en</strong> résulter.<br />

Toutefois, des études préalables sur le zooplancton ont montré que l’activité exprimée par la<br />

Vmax n’était pas significativem<strong>en</strong>t plus basse après congélation (Lespilette et al., 2007). De<br />

plus, les activités à forte affinité des activités congelées et intactes <strong>son</strong>t tout à fait comparables<br />

(voir figure 17 chapitre II). L’effet de la congélation sur des échantillons destinés au dosage<br />

du phosphore et de l’azote a été étudié par de Krom et al. (2005). Ces auteurs ont montré que<br />

la congélation est acceptable pour des échantillons dont la conc<strong>en</strong>tration est supérieure à 20<br />

nM pour le PID et à 400 nM pour le DIN. Ces niveaux <strong>son</strong>t atteints exceptionnellem<strong>en</strong>t pour<br />

le phosphore dans la rade.<br />

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