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La phosphatase alcaline en milieu marin: ses caractéristiques, son ...

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tel-00641975, version 1 - 17 Nov 2011<br />

Dans la Petite Rade<br />

Avec le MUF-P, les niveaux de l’activité particulaire évolu<strong>en</strong>t de la même manière que ceux<br />

de l’activité totale, avec des fluctuations régulières et rapides. Des pics d’activité ont été<br />

<strong>en</strong>registrés <strong>en</strong> mai (20 nmoles MUF/h/l), <strong>en</strong> juillet (26 nmoles MUF/h/l) mais surtout <strong>en</strong><br />

septembre (70 nmoles MUF/h/l) et <strong>en</strong> mars 2006(42 nmoles MUF/h/l). En revanche l’activité<br />

particulaire atteint des niveaux très bas <strong>en</strong>tre novembre et février où elle ne dépasse pas<br />

2 nmoles MUF/h/l (Figure 1A).<br />

Cette activité particulaire est prépondérante, par rapport à l’activité dissoute p<strong>en</strong>dant la<br />

première partie du cycle, c’est à dire de mars à octobre 2005. Sa contribution (figure 2B) est<br />

particulièrem<strong>en</strong>t importante <strong>en</strong>tre juillet et septembre où elle représ<strong>en</strong>te près de 85 %. Cette<br />

contribution est du même ordre de grandeur <strong>en</strong> mars et avril. En revanche elle est faible <strong>en</strong>tre<br />

octobre et février où elle ne dépasse pas 30 %.<br />

Lorsqu’elle est mesurée avec le pNPP (figure 1C), l’activité particulaire prés<strong>en</strong>te une<br />

évolution assez semblable à celle <strong>en</strong>registrée avec le MUF-P. Elle est élevée <strong>en</strong> avril (0,28<br />

µmoles PNP/h/l), <strong>en</strong> septembre (0,12 µmoles PNP/h/l) et <strong>en</strong> mars (0,10 µmoles PNP/h/l). Elle<br />

diminue <strong>en</strong>tre novembre et février et plus particulièrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> janvier (0 µmoles PNP/h/l) et<br />

février (0,003 µmoles PNP/h/l), à l’inverse de l’activité dissoute. <strong>La</strong> contribution de l’activité<br />

particulaire est comme pour le MUF-P souv<strong>en</strong>t plus importante que celle de l’activité dissoute<br />

(figure 2A), particulièrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre juillet à décembre où elle représ<strong>en</strong>te la totalité de l’activité<br />

phosphatasique (100 %).<br />

Dans la Grande Rade<br />

L’activité particulaire mesurée avec le MUF-P (figure 1B), suit la même évolution que dans la<br />

Petite Rade avec des pics <strong>en</strong> juillet (25 nmoles MUF/h/l) et septembre (44 nmoles MUF/h/l).<br />

<strong>La</strong> forte activité observée <strong>en</strong> mars 2006 dans la Petite Rade n’a pas été retrouvée. En<br />

revanche, une forte activité a été mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce dans la Grande Rade <strong>en</strong> mars 2005 (47<br />

nmoles MUF/h/l). Comme dans la Petite Rade, les niveaux de cette activité <strong>son</strong>t<br />

particulièrem<strong>en</strong>t bas <strong>en</strong>tre décembre et février. Ils ne dépass<strong>en</strong>t pas 3,9 nmoles MUF/h/l.<br />

Toutefois les différ<strong>en</strong>ces intersites ne <strong>son</strong>t pas significatives.<br />

A l’exception des mois d’octobre (33 %) mais surtout de janvier où elle nulle (figure 2D), la<br />

contribution de l’activité particulaire à l’activité totale est souv<strong>en</strong>t plus importante que celle<br />

de l’activité dissoute ce qui confirme ce qui avait été déjà observé dans la Petite Rade.<br />

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