Les bourses Solidarités Étudiantes - La Guilde Européenne du Raid

Photo © ABN AMRO
ment ; intégration des critères de développement
durable dans son activité
professionnelle (financements et placements)
et investissement de ses salariés
dans la société qui les entoure.
En ce domaine, l'étendue du challenge
peut être perçue comme une opportunité
: vastes sont les chantiers dans
lesquels s'investir, infinies sont les
possibilités de mettre à profit ses
compétences professionnelles, quelles
qu'elles soient.
Pour permettre à ses salariés de
s’investir en tant que volontaires, ABN
AMRO a mis en place un système
de "Charity hours". Les salariés ont
ainsi droit à un quota d’heures annuel,
prises sur leur temps de travail.
Chaque pays, selon sa culture et le
tissu de ses relations locales, peut
participer à des projets d’aide à l’éducation
et au développement.
Avec une expérience d'une dizaine
d'années dans l'audit interne d'un
groupe bancaire, peu nombreux sont
ceux m'auraient naturellement considérée
comme la personne disposée
à "travailler dans le développement
durable" ou dans le domaine de la
solidarité. Et pourtant.
S’ENGAGER
« Vastes sont les chantiers dans lesquels s'investir,
infinies sont les possibilités de mettre à profit ses
compétences professionnelles, quelles qu'elles soient. »
Mes activités professionnelles au
quotidien me permettent de constater
combien il existe encore des actions,
des projets solidaires et durables à
entreprendre, au sein d'une banque
et ailleurs, combien les collaborations
entre acteurs sont souhaitables. Et
combien ce type d’action peut changer
la vision du monde et embellir la vie
d’un salarié du secteur privé.
Les banques sont également indispensables
au tissage d’un système de
soutien aux plus démunis comme
dans le micro-crédit. Toute action
repose sur un financement, qui passe
par le réseau bancaire, ne serait-ce
qu’indirectement pour permettre aux
associations, institutions de microfinance,
de recevoir des fonds en vue
de prêter. ABN AMRO France a fait
le choix stratégique de mettre à disposition
de l'ONG ACTED développant
des programmes de micro-crédit les
compétences des salariés (finance,
audit, juridique, communication...)
volontaires pour s'impliquer dans une
cause solidaire.
Nous voyons donc que les institutions
bancaires sont plus que déterminantes
dans notre projet collectif pour les
siècles à venir et nous ne pouvons
faire l’économie de leur intervention,
à bon escient.
Mais il existe d'autres secteurs
(le commerce, le bâtiment, l'architecture,
l'informatique, la communication...)
dans lesquels il est possible
de s'engager vers une démarche
plus responsable et de faire bouger les
habitudes et les mentalités et ainsi
contribuer à un meilleur développement
économique et humain.
Par Béatrice de Montleau
Directrice Développement Durable
ABN AMRO France
Tous les chemins peuvent mener à la solidarité
Diplômée d'une école de commerce,
je ne pensais pas trouver ma place
(professionnelle) dans le domaine
du développement et de la solidarité...
Préjugé qui aurait bien pu
m'entraîner dans un travail qui ne
me correspondait pas.
Comme certainement beaucoup d'étudiants
d'école de commerce, j'ai choisi
cette voie sécuritaire pour m'assurer
un diplôme valorisant et par conséquence
un travail à la sortie.
Un travail ok...
mais lequel ?
La compta ? Non merci ; La finance, ça
paie bien ! Oui, mais je ne suis pas
matheuse pour deux sous ; l'audit ou
le contrôle de gestion ? J'imagine ça
AVENTURE N°111 9