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De l'éphémère au permanent - EPFL

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136<br />

Privé<br />

Public<br />

Total<br />

la problematique fonciere<br />

Selon un relevé d’OIM de septembre 2011 environ 73% (584 sites) des<br />

camps sont localisés sur des terrains privés et 25%(203 site) sur des terrains<br />

publics. L’évolution dans le temps montre que les sites privés disparaissent<br />

(les camps ferment) be<strong>au</strong>coup plus rapidement que les sites<br />

publics (cf. figure 36). Les b<strong>au</strong>x accordés sont en général be<strong>au</strong>coup plus<br />

courts. Dans la période de novembre 2010 à septembre 2010, les camps<br />

privés sont passés de 882 à 584 soit 34% de diminution contre une diminution<br />

de 9% pour les sites publics de 222 à 203 sites. Nous voyons en<br />

effet une <strong>au</strong>gmentation des camps sous menace d’expulsion (cf. figure 38).<br />

Très peu de camps sont équipés avec des abris provisoires de type T-Shelter<br />

(constructions plus durables), seulement 1% des camps sont équipés<br />

avec ces abris (cf. figure 37). Ce sont en général des organisations comme<br />

OIM, Concern Worldwide ou World Vision par exemple, qui mettent en<br />

place ce type de construction. Ces abris offrent de meilleures conditions<br />

de vie <strong>au</strong>x sinistrés. La grande majorité des sites (90%) possèdent des<br />

abris de fortune et des tentes. La précarité de ces constructions rend les<br />

conditions de vie très difficiles. Les tentes et abris de fortune ne sont pas<br />

faits pour perdurer et résistent mal <strong>au</strong>x intempéries.<br />

figure 36. comparaison du statut foncier des sites d’hebergement de<br />

novembre 2011 a septembre 2011<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

100.0<br />

98.5<br />

98.1<br />

100.9<br />

92.2<br />

222<br />

222 224 224<br />

882 865 794 731<br />

NOV’11 JAN’11 MAR’11 MAY’11<br />

90<br />

100.9<br />

86.5<br />

82.9<br />

92.3<br />

78.0<br />

74.1<br />

91.4<br />

71.3<br />

66.2<br />

205 203<br />

656 584<br />

JUL’11 SEP’11<br />

figure 37. presence d’abris de transition sur le site<br />

JAN<br />

MAR<br />

MAI<br />

64<br />

9<br />

685<br />

Structures mélangées<br />

(entre 1-90% des abris sont des<br />

T-Shelters)<br />

Pratiquement que des T-Shelters<br />

(<strong>au</strong> moins 91% des habitations sur<br />

le site sont des T-Shelters)<br />

Pas de T-shelter sur le site de<br />

déplacés<br />

figure 38. nombre de camps sous<br />

menace d’explusion vs<br />

nombre total de camps<br />

existants, janvier-mai,<br />

2011<br />

128<br />

178<br />

187<br />

1,150<br />

1,061<br />

1,001<br />

(Graphique fait à partir des données de l’OIM)<br />

137<br />

Cas d’étude: Haïti

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