De l'éphémère au permanent - EPFL
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78 figure 17. tremblement de terre de gibellina, sicile 185 morts 190 blessés Gibellina avant et après la catastrophe 1er mars, Marche à Rome pour protester contre le retard de la reconstruction janvier 1968 TREMBLEMENT DE TERRE L’armée déclare la ZONE SINISTREE, monte des TENTES pour abriter les victimes L’état facilite l’émigration à l’étranger, il fournit des VISA. 9 juillet, autre manifestation devant le parlement Sicilien pour solliciter une action rapide du gouvernement local pour la reconstruction L’état décide de raser certaines villes passablement détruites janvier 1969 janvier 1970 Proposition d’un plan de développement démocratique pour la vallée du Belice, du Carboi et du Jato. Idée d’avoir une ville territoriale composée de plusieurs centralités. Tentes et baraquements Décide de transferer la ville de Gibellina sur un AUTRE SITE. Le gouvernement construit finalement des BARAQUES de 16m2 par famille dans des camps. Fragmentation des baraques afin de mieux contrôler les gens et éviter des révoltes. Carte présentant les positions des centres anciens et nouveaux ainsi que les baraquements 1972 Apparition de plans détailés pour chacunes des communes. Exemple de sité jardin qui ont inspirée la proposition pour les villes du Belice. Comparaison à la même echelle entre l’ancienne et la nouvelle ville. Construction en premier des infrastructures routièes principales, puis des zones industrielles. Pourquoi ne pas reconstruire en premier les logements et services sociaux? 1976 1977 1979 1980 1976-1977 Construction des premières structures de DEVELOPPE- MENT URBAIN 1977-1980 Construction de MAISONS en rangée et d’écoles TRANSFERT de la population dans les baraquements vers la nouvelle ville. 1er initiative du conseil communal pour corriger les orientations du plan initial suite aux revendications de la population. Exemple de différence morphologique à la même echelle, entre la ville ancienne de Poggioreale et la ville nouvelle. Système de voiries différenciées et habitation en rangées. A gauche projet construit par l’état, à droite construction individualisées, répondant au même principe urbanistique. Graphique fait à Partir des données de Grisel, Julien. 79 La problématique des camps
80 1. Fournir un abri sûr. points cles 2. La formation des camps est essentiellement spontanée. 3. Très peu de camps sont gérés par des ONG. 4. La formation des camps est inévitable. 5. Il est admis que les déplacements de la population sur des sites éloignés sont à éviter. 6. La plupart des camps sont construits pendant les quelques jours qui suivent la catastrophe, et ont un fort taux d’occupation, puis la population au sein du camp diminue petit à petit. 7. La population au sein du camp varie selon les différentes activités du jour et de la nuit. 8. Il existe différents types de camps : au sein, aux frontières et à l’extérieur de la ville. 9. Les camps se forment surtout sur des zones dégagées et faciles d’accès: parcs, bordure de forêts, bordure de routes, terrain de sport. 10. Il est important de différencier chaques types de camps : à court terme, à moyen terme et à long terme, car la réponse au relogement est différente ainsi que le type d’habitat à fournir. 11. Les camps ne sont pas sensés être permanents, le but est de diminuer leur nombre par le biais de la reconstruction et du relogement. 12. Les camps de grandes tailles fonctionnent comme des villes, la structure au sein du camp est similaire à celle-ci, il y existe des structures scolaires, des commences. Les camps s’organisent en quartier avec une communauté qui lui correspond. 13. Les échanges entre la ville et les camps sont importants, que ce soit au niveau du travail, de la vie sociale ou lors du relogement. 14. A long terme les logements au sein du camp peuvent se « durcir » et devenir permanents. De ce fait, ils deviennent partie intégrante de la ville. 81 La problématique des camps
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1. Fournir un abri sûr.<br />
points cles<br />
2. La formation des camps est essentiellement spontanée.<br />
3. Très peu de camps sont gérés par des ONG.<br />
4. La formation des camps est inévitable.<br />
5. Il est admis que les déplacements de la population sur des sites éloignés<br />
sont à éviter.<br />
6. La plupart des camps sont construits pendant les quelques jours qui<br />
suivent la catastrophe, et ont un fort t<strong>au</strong>x d’occupation, puis la population<br />
<strong>au</strong> sein du camp diminue petit à petit.<br />
7. La population <strong>au</strong> sein du camp varie selon les différentes activités du<br />
jour et de la nuit.<br />
8. Il existe différents types de camps : <strong>au</strong> sein, <strong>au</strong>x frontières et à l’extérieur<br />
de la ville.<br />
9. Les camps se forment surtout sur des zones dégagées et faciles d’accès:<br />
parcs, bordure de forêts, bordure de routes, terrain de sport.<br />
10. Il est important de différencier chaques types de camps : à court<br />
terme, à moyen terme et à long terme, car la réponse <strong>au</strong> relogement<br />
est différente ainsi que le type d’habitat à fournir.<br />
11. Les camps ne sont pas sensés être <strong>permanent</strong>s, le but est de diminuer<br />
leur nombre par le biais de la reconstruction et du relogement.<br />
12. Les camps de grandes tailles fonctionnent comme des villes, la structure<br />
<strong>au</strong> sein du camp est similaire à celle-ci, il y existe des structures<br />
scolaires, des commences. Les camps s’organisent en quartier avec<br />
une commun<strong>au</strong>té qui lui correspond.<br />
13. Les échanges entre la ville et les camps sont importants, que ce soit <strong>au</strong><br />
nive<strong>au</strong> du travail, de la vie sociale ou lors du relogement.<br />
14. A long terme les logements <strong>au</strong> sein du camp peuvent se « durcir » et<br />
devenir <strong>permanent</strong>s. <strong>De</strong> ce fait, ils deviennent partie intégrante de la<br />
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