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Compte rendu 1 d'ADSM année 20072008.pdf - Etud - Le site des ...

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LUCCHETTI Florent<br />

MONROUSSEAU Thomas<br />

Groupe I2<br />

<strong>Compte</strong>-<strong>rendu</strong> ADSM<br />

Un assemblage mécanique est la liaison de différentes pièces d'un ensemble ou<br />

produit. C’est aussi un ensemble de procédés et solutions techniques permettant d’obtenir ces<br />

liaisons.<br />

L’assemblage correspond à la suppression <strong>des</strong> 6 degrés de liberté entre deux pièces<br />

mécaniques. On obtient ainsi une liaison complète entre les pièces considérées.<br />

Nous pouvons distinguer deux types d’assemblage :<br />

- indémontable : la liaison ne peut être défaite sans détruire au moins une partie voire les<br />

pièces assemblées.<br />

- démontable : la liaison est conçue de manière à être démontée et remontée sans<br />

détérioration <strong>des</strong> pièces.<br />

Nous allons présenter les différentes métho<strong>des</strong> que nous avons abordées et qui sont utilisées<br />

pour assembler deux pièces mécaniques.<br />

I- <strong>Le</strong>s assemblages mécaniques indémontables<br />

1. <strong>Le</strong> collage<br />

<strong>Le</strong> collage est une technique qui permet d'assembler tout types de matériaux, à condition<br />

de choisir une colle adaptée aux pièces utilisées et au type de contraintes qu'elles devront<br />

supporter. La colle doit être déposée sur <strong>des</strong> surfaces propres et légèrement rugueuses pour<br />

qu’elle adhère. Cependant un <strong>des</strong> inconvénients <strong>des</strong> colles est que leur résistance aux forces<br />

perpendiculaires au plan du collage est limitée.<br />

<strong>Le</strong> collage est aujourd'hui de plus en plus utilisé dans tous les secteurs de l'industrie, car il<br />

permet d'obtenir un gain de poids à résistance égale, et d'éviter d'avoir à réaliser <strong>des</strong> perçages.<br />

De plus, il ne modifie pas les caractéristiques métallurgiques <strong>des</strong> pièces assemblées et est de<br />

plus souvent moins coûteux qu'un rivetage ou un soudage.<br />

Certaines colles sont bi composant, c'est-à-dire qu’il faut mélanger à parts égales une résine et<br />

un agent polymérisant pour obtenir la colle.<br />

Pour le collage de l’éprouvette plate, nous avons utilisée la colle bi composant Araldite 2012.<br />

La résine utilisée fait partie de la famille de polymère <strong>des</strong> époxy<strong>des</strong>. Cette colle s’adapte à une<br />

large gamme de matériaux : métal, céramique, plastiques rigi<strong>des</strong>… L’effort de traction


nécessaire à rompre le collage est 4385 N, soit 5,011 MPa. L’allongement maximal de<br />

l’éprouvette est 17,3 mm. Cette colle n’est toutefois pas la plus performante, en effet avec la<br />

Loctite 480 l’effort est de 23,048 MPa.<br />

Pour l’éprouvette cylindrique nous avons utilisé la Loctite Super Tack. C’est un adhésif<br />

néoprène. Cette colle est surtout utilisée pour les matériaux poreux, les installations<br />

électriques et le bâtiment. <strong>Le</strong> couple de manœuvre nécessaire à cisailler est de 5 N/m. La colle<br />

n’est pas très adaptée à l’acier. En effet, la Loctite 648 par exemple, demande pour le<br />

cisaillement un couple de manœuvre de 31 N/m, ce qui correspond à un effort de 58,45 MPa.<br />

Eprouvette<br />

plate<br />

1 2 3 4 5 6<br />

colle Loctite 480 Loctite 270<br />

Allongement<br />

Maximum<br />

en mm<br />

Effort en<br />

MPa<br />

Eprouvette<br />

cylindrique<br />

Colle 3M 810<br />

Couple de<br />

manœuvre<br />

En N/m<br />

Effort en<br />

MPa<br />

2. <strong>Le</strong> soudage<br />

Loctite 406<br />

+ Loctite<br />

770<br />

Loctite 660 Loctite 243<br />

Araldite<br />

2012<br />

11,524 / / 0 13,5 17,3<br />

23 ,048 1 ,28 2 ,02 0 4,4 5,011<br />

1 2 3 4 5 6<br />

Loctite<br />

326+Loctite<br />

744<br />

Araldite<br />

2012<br />

Loctite 648<br />

Loctite 330<br />

+ Loctite<br />

7386<br />

Super tack<br />

0 3 21 31 0 5<br />

0 9, 67 35,23 58,45 0 13,26<br />

La technique du soudage peut être appliquée aux métaux ainsi qu'aux thermoplastiques.<br />

<strong>Le</strong> soudage permet d'obtenir une continuité de la matière à assembler. <strong>Le</strong> principe est de créer<br />

une fusion locale. Dans le cas <strong>des</strong> métaux, on utilise un métal d’apport.<br />

Au cours <strong>des</strong> séances, nous avons utilisé les soudures à l'arc et au gaz.<br />

La soudure à l’arc<br />

Cette méthode repose sur la création d’un arc électrique entre une baguette de métal<br />

enrobée, l'électrode, et les pièces à souder. En effet, lorsque l'on approche l'électrode<br />

enrobée <strong>des</strong> pièces à assembler, il se crée un arc électrique qui dégage un fort pouvoir<br />

calorifique qui provoque la fusion de l'électrode.


L'enrobage permet d'éviter le contact entre les pièces et le métal de la baguette, pour ne pas<br />

qu'elle se colle : il dépasse en effet le métal de quelques millimètres au bout de l'électrode.<br />

Cela permet aussi de diriger plus précisément l'arc électrique. De plus, l’enrobage peut<br />

apporter <strong>des</strong> éléments d’additions modifiant les propriétés mécaniques de la matière.<br />

<strong>Le</strong> soudage au chalumeau oxyacétylénique<br />

<strong>Le</strong> soudage au chalumeau oxyacétylénique est utilisé pour souder <strong>des</strong> tôles minces. La<br />

soudure oxyacétylénique met en jeu la combustion de l'acétylène et de l'oxygène pour porter<br />

le métal <strong>des</strong> pièces en fusion. La flamme qui sort de la buse peut atteindre la température de<br />

3000°C. <strong>Le</strong> débit de gaz doit aussi être adapté à l’épaisseur <strong>des</strong> plaques pour éviter de les<br />

percer.<br />

Dans la technique de soudage, on observe un phénomène de retrait : après avoir été<br />

porté en fusion, le métal se rétracte en se solidifiant ce qui provoque <strong>des</strong> contraintes au<br />

centre du métal et <strong>des</strong> déformations. Pour souder deux plaques côte à côte, il est nécessaire<br />

de laisser un espace de l’ordre du millimètre entre elles pour qu’elles restent dans un même<br />

plan. De plus, on doit commencer par réaliser quelques points de soudure aux extrémités <strong>des</strong><br />

plaques pour ne pas qu’elles ne s’incurvent vers l’extérieur lors du soudage.<br />

Pour expliquer le phénomène du retrait, nous avons réalisé l’expérience suivante : lors<br />

du soudage à l’arc, nous avons pu anticiper le retrait avant de souder deux plaques à angle<br />

droit. D’abord on place les deux plaques à angle droit, et on mesure le retrait, c’est-à-dire<br />

l’angle désiré moins l’angle obtenu réellement. Puis, on anticipe ce retrait au deuxième essai<br />

en plaçant la plaque à un angle supérieur (90 + retrait).<br />

3. <strong>Le</strong> rivetage<br />

<strong>Le</strong> rivetage est un assemblage de pièces à l'aide de rivets. Un rivet est constitué d'une tige<br />

cylindrique pleine ou creuse comportant une tête. Pour le mettre en place, on réalise un trou<br />

débouchant à travers les deux pièces à assembler dans lequel on<br />

introduit le rivet. Tout en maintenant la tête d'un côté, on écrase<br />

l'autre extrémité de la tige pour former une deuxième tête, qui<br />

assure un assemblage non démontable.<br />

<strong>Le</strong> défaut <strong>des</strong> rivets est que pour les placer il faut obligatoirement<br />

avoir accès aux deux côtés <strong>des</strong> pièces à assembler. C’est pourquoi il<br />

existe <strong>des</strong> « rivets aveugles » creux et possédant une tige en leur<br />

centre. On introduit ainsi le rivet dans le trou <strong>des</strong> pièces à<br />

assembler, puis on exerce un effort de traction sur la tige qui dépasse de plusieurs centimètres,<br />

tout en maintenant la tête contre les pièces. La tête de la tige écrase le rivet contre la deuxième


pièce, réalisant ainsi l'assemblage, puis la tige se casse au niveau de la zone où elle a été<br />

fragilisée. L'assemblage peut donc être réalisé en n'ayant accès qu'à un seul côté <strong>des</strong> pièces.<br />

Très utilisé dans l'assemblage métallique au XIX e siècle, aujourd’hui le rivetage est employé<br />

là où il se révèle plus léger, plus fiable et plus rapide à mettre en œuvre que d'autres mo<strong>des</strong> de<br />

fixation. Cette technique est notamment utilisée pour les revêtements métalliques<br />

aéronautiques (légèreté, fiabilité). Il est aussi beaucoup utilisé de plus en plus dans<br />

l'automobile car peu coûteux par rapport à un assemblage vis/écrou.<br />

4. <strong>Le</strong> frettage<br />

<strong>Le</strong> frettage est l’assemblage de deux pièces grâce à un ajustement serré. La pièce<br />

extérieure est appelée « frette », la pièce intérieure est dite « frettée ». La pièce frettée a un<br />

diamètre supérieur à la frette. On doit alors forcer cet arbre à rentrer dans le moyeu. La liaison<br />

de frettage est considérée comme définitive si l'on refroidit l'arbre et que l'on chauffe le<br />

moyeu avant de les assembler. Dans quelques ca, le frettage peut être aussi une technique<br />

démontable dans les cas où la déformation induite par cet emmanchement forcé reste alors<br />

dans la zone de déformation élastique <strong>des</strong> pièces.<br />

<strong>Le</strong> frettage se pratique le plus souvent sur <strong>des</strong> pièces de révolution pour lesquelles il est plus<br />

facile de maîtriser les tolérances d'usinage et les contraintes engendrées dans les matériaux.<br />

La plupart du temps on pratique le frettage pour assurer la cohésion d'un ensemble d'éléments<br />

ou pour éviter l'éclatement d'un élément sous pression. Par exemple, les cercles qui ceinturent<br />

les tonneaux pour en assurer l'étanchéité sont <strong>des</strong> frettages.<br />

II- <strong>Le</strong>s assemblages mécaniques démontables<br />

1. <strong>Le</strong> goupillage<br />

Une goupille est un cylindre métallique qui maintient<br />

deux pièces en se plaçant dans un perçage les traversant<br />

de part en part. Elle permet donc d'immobiliser <strong>des</strong><br />

pièces, ainsi que de réaliser leur positionnement. <strong>Le</strong>s<br />

goupilles sont essentiellement soumises au cisaillement.<br />

<strong>Le</strong> chasse-goupille sert au démontage (si le trou est<br />

débouchant). Dans le cas d'un trou borgne, c'est une<br />

goupille comportant un trou taraudé pour son extraction<br />

2. <strong>Le</strong> système vis/écrou<br />

<strong>Le</strong> système vis/écrou permet d’assurer l’assemblage de deux pièces par une pression au<br />

moyen d’une tige filetée munie d’une tête (la vis) que l’on insert dans un pièce taraudée


(l’écrou). Il ce créé alors une liaison hélicoïdale entre les deux pièces qui bloque la translation<br />

selon l’axe de la tige si l’écrou est fixe. Il peut être utile d’utiliser un écrou autobloquant pour<br />

stopper la rotation de l’écrou si les mouvement sont importants. <strong>Le</strong> montage et le démontage<br />

de ce type d’assemblage est assez simple : il suffit d’avoir un tournevis adapté à la tête de vis<br />

et d’une clé si l’écrou est mobile (bien que certains écrous sont serrés à la main). Cette<br />

méthode d’assemblage est très utilisée dans beaucoup de domaines.<br />

3. <strong>Le</strong>s clavettes<br />

Une clavette est une pièce qui a pour fonction de lier en rotation deux pièces (liaison de<br />

moyeux). Elle est dimensionnée pour se rompre par cisaillement lorsque le couple transmis<br />

est trop important. Une clavette est rapide à montée (souvent un coup de maillet suffit).<br />

Ce genre de système est souvent utiliser pour transmettre <strong>des</strong> efforts sur <strong>des</strong> courroies, comme<br />

sur les mobylettes.

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