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le showbiz sérial killer - cible No1: Renaud - Diogene éditions libres

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80. Le mercredi 22 juin 2005 à 11:15, par Ours<br />

Apres cette amat de commentaire, j'en reste sans voix. Manque de<br />

bol sur <strong>le</strong> net, il n'y nul<strong>le</strong>ment besoin de ses cordes voca<strong>le</strong>s, juste de<br />

ses dix doigts :p.<br />

J'ai bien aimé tout <strong>le</strong>s propos d'Anne-Laure, si bien rédigés, si bien<br />

argumentés.<br />

(A Quimper pas de SDF ?! ..... sans commentaires)<br />

Si <strong>le</strong>s SDF sont des bêtes comme tu l'affirme très chère Anne-Laure,<br />

l'évolution se trouve donc dans la regression vers l'état anima<strong>le</strong><br />

(mmmm c'est ambigue, est paradoxa<strong>le</strong>, c'est un prob<strong>le</strong>me de<br />

vocabulaire et d'ironie :p). Ou peut etre un manque d'argent mène a<br />

une métamorphose. Pour toi, une personne qui vit dans la misère est<br />

un animal, pour moi, une personne qui vit dans sa télé est un<br />

légume. Et on ne me fera jamais hésité si j'ai <strong>le</strong> choix entre un boeuf<br />

et une salade :p<br />

Même si tout, ou presque est relatif, j'expose là mon point de vue.<br />

Un homme est un homme, comme une femme est une femme.<br />

Femme et homme forment Humains. Selon toi, quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s<br />

personnes <strong>le</strong>s plus humaines dans notre monde ? Je ne répondrais<br />

pas pour toi à ta place (peut etre Sarko ?)<br />

Personnel<strong>le</strong>ment, je ne saurais pas te répondre avec exactitude.<br />

Mais je sais que pret de chez moi, ce sont <strong>le</strong>s SDF qui se<br />

rapprochent <strong>le</strong> plus du choix que je pourrais faire pour ma réponse.<br />

Comme il cela a été proposé si judicieusement, tu devrais al<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ur<br />

par<strong>le</strong>r, en apprendre sur eux, passer un moment de partage et de<br />

respect.<br />

Même sans sous, ils sont bien souvent prêt à te cèder <strong>le</strong>ur goulot au<br />

détour d'une ruel<strong>le</strong>, contre un instant de paro<strong>le</strong>s, et quelques pièces<br />

à la prochaine rencontre. Ou d'autre qui ont la chance d'avoir un<br />

quelconque instrument et qui nous embaume avec une chanson<br />

p<strong>le</strong>ine de coeur, et qu'on <strong>le</strong>ur rend du mieux que l'on peut.<br />

Je me rappel<strong>le</strong> d'un jour, j'allais passer un exam' à la con. Déjà pas<br />

motivé pour y al<strong>le</strong>r, j'étais pas de très bon poil, et pour la premiere<br />

fois, je me suis à m'énerver pour une épreuve. Mais dans <strong>le</strong> tram<br />

pour al<strong>le</strong>r jusqu'au lieu dit, j'ai rencontré 2 personnes, un homme et<br />

une femme, de 2 ages différents. La femme, plutôt vieil<strong>le</strong>, était plus<br />

poète que beaucoup qui se l'affirme. El<strong>le</strong> nous a embaumé, moi et<br />

l'autre homme, un peu plus jeune, par son improvisation lyrique. On<br />

a fini par une discution, avec un partage de bière. Tout deux, étaient<br />

SDF. Et ils m'ont mis la patate ce jour là.<br />

Je ne sais pas pourquoi cette exemp<strong>le</strong> de rencontre éphémère m'a<br />

marqué, c'étais n'était rien d'extraordinaire en soit, mais pour moi,<br />

c'étais du bonheur. C'est vrai que ce n'est pas <strong>le</strong> plus parlant non<br />

plus, mais pour eux, pour <strong>le</strong> souvenir, je me suis voulu d'en par<strong>le</strong>r.

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