Dossier pour la Marche des Vivants Livret pédagogique du guide
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des dissensions au sein de la communauté. Sur sa tombe est écrit: “ 33 ( lag) bonnes qualités, 33 livres, a vécu 33 ans et est mort à la’g ba’omer”. Le cimetière près de la synagogue “Harama.” (rabbi Moché Isralish) Il y avait à Cracovie plusieurs cimetières juifs dont certains ont disparu. Ce cimetière est le plus ancien parmi ceux qui n’ont pas été détruits. Yom Tov Lipman Le rabbin Yom Tov Lipman, est l’auteur de nombreux ouvrages. Il est connu sous le nom du “Baal Tosafot Yom Tov”, du titre de son livre le plus connu (qu’il avait achevé d’écrire à 38 ans à Prague). Son interprétation est encore aujourd’hui reconnue. Il est né en 1579, dans la ville de Walershtein en Bavière, (Prusse). A 18 ans, il devint juge au tribunal rabbinique de Prague ce qui ne 60 Cracovie ,Pologne, femmes vendant des habits près de la synagogue du Rama
l’empêche pas de parfaire son éducation. En 1928, il est nommé rabbin et directeur de l’école talmudique de Prague. Puis il sera nommé rabbin de Némirov et Blodmir à Valhein. Il parvint à faire imposer au conseil le décret précédent qui interdisait l’achat de la fonction de rabbin, car les rabbins qui étaient souvent issus de familles nobles imposaient souvent leur remplaçant. En 1644, il est nommé au poste de rabbin le plus important en Pologne, celui de Cracovie, c’était à l’époque des décrets issus par Hamelinsky en Ukraine des décrets contre les juifs Il prend soin de sa communauté. Il est l’auteur de slihot et de prière de El malé rahamim, en mémoire des juifs qui ont été assassinés pendant ces événements tragiques. Il est mort en 1654. Sa tombe est située au fond du cimetière devant une porte scellée par des pierres. Il s’avère qu’on pouvait entrer dans le cimetière des deux côtés, dont cette entrée du côté de la synagogue. L’histoire de Yossele, l’avare, le saint A Rama, le rabbin Yom Tov avait la charge de la charité. C’était lui qui décidait des collectes si c’était pour une mariée pauvre, ou pour des orphelins… Il se chargeait toujours de ces affaires lui-même. Il donnait lui-même puis allait demander aux riches de la ville, leur demandant de donner avec insistance. Le gaon Zelig dira de lui à ce propos dans l’introduction à son livre “hibouré Likoutim”: il était le rabbin de Kraka, il donnait tout son argent à la charité. Mais il s’étonnait de voir toujours un des riches de la ville qui, s’il traitait certes les pauvres avec gentillesse, ne donnait cependant pas beaucoup l’aumône. Un jour, le rabbin Yom Tov partit collecter de fonds mais sans succès, là, un riche n’était pas chez lui, là un autre avait fait de mauvaises affaires, ici encore un autre était ruiné et le rabbin ne réussissant pas à collecter la somme dont il avait besoin, retourna à regret demander au riche avare de lui donner un peu plus qu’à son habitude. Mais celui-ci, refusa et s’entêta dans son refus. Toutes les suppliques du rabbin n’y faisant rien, le rabbin lui dit que même le voisin qui était pauvre insistait à donner régulièrement une somme importante qu’il refusait presque de prendre sachant qu’il n’avait pas les moyens… toujours sans résultat. Le rabbin s’emportant le convoqua au tribunal pour le lendemain et lui recommanda de réfléchir à nouveau 61
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En 1644, il est nommé au poste de rabbin le plus important en Pologne, celui<br />
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Il prend soin de sa communauté. Il est l’auteur de slihot et de prière de El<br />
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L’histoire de Yossele, l’avare, le saint<br />
A Rama, le rabbin Yom Tov avait <strong>la</strong> charge de <strong>la</strong> charité. C’était lui qui<br />
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il donnait tout son argent à <strong>la</strong> charité. Mais il s’étonnait de voir toujours<br />
un <strong>des</strong> riches de <strong>la</strong> ville qui, s’il traitait certes les pauvres avec gentillesse,<br />
ne donnait cependant pas beaucoup l’aumône. Un jour, le rabbin Yom<br />
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chez lui, là un autre avait fait de mauvaises affaires, ici encore un autre<br />
était ruiné et le rabbin ne réussissant pas à collecter <strong>la</strong> somme dont il<br />
avait besoin, retourna à regret demander au riche avare de lui donner<br />
un peu plus qu’à son habitude. Mais celui-ci, refusa et s’entêta dans son<br />
refus. Toutes les suppliques <strong>du</strong> rabbin n’y faisant rien, le rabbin lui dit<br />
que même le voisin qui était pauvre insistait à donner régulièrement une<br />
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pas les moyens… toujours sans résultat. Le rabbin s’emportant le convoqua<br />
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