le syndrome du testicule feminisant revele tardivement ... - Lazraq info
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FAIT<br />
CLINIQUE<br />
RESUME<br />
S. RIFKI JAI, R. ENNACIRI, D. ERGUIBI, R. BOUFFETAL, D. KHAIZ, F. CHEHAB<br />
Service de Chirurgie Viscéra<strong>le</strong> III, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc<br />
Le <strong>syndrome</strong> d’insensibilité complète aux androgènes (ICA)<br />
est une anomalie <strong>du</strong> déterminisme sexuel caractérisée par<br />
l’association d’un phénotype féminin et d’un caryotype 46XY<br />
avec des gonades fibreuses indifférenciées. Il est <strong>le</strong> plus<br />
souvent révélé par une aménorrhée primaire. La<br />
méconnaissance de ce diagnostic expose à un risque accru<br />
de dégénérescence de la gonade ectopique, d’où la nécessité<br />
d’une gonadectomie prophylactique bilatéra<strong>le</strong> et précoce.<br />
Nous rapportons <strong>le</strong> cas d’une patiente présentant un <strong>syndrome</strong><br />
d’insensibilité complète aux androgènes révélé par une masse<br />
abdomino-pelvienne. Cette observation est doub<strong>le</strong>ment<br />
origina<strong>le</strong> parce qu’el<strong>le</strong> illustre, d’une part, la necessité de<br />
faire <strong>le</strong> diagnostic précoce sur des signes cliniques alarmants<br />
comme l’aménorrhée primaire et, d’autre part, éga<strong>le</strong>ment<br />
l’évolution naturel<strong>le</strong> vers la dégénérescence de ces gonades<br />
dysgénétiques laissées en place après la période pubertaire.<br />
Mots clés : <strong>syndrome</strong> d’insensibilité complète aux androgènes;<br />
séminome ; traitement<br />
Correspondance : Dr. S. RIFKI JAI. Rue El Ganzra, Résidence<br />
EL boustane, Agdal, Rabat, Maroc. E-mail : saadjai@yahoo.fr<br />
INTRODUCTION<br />
Le <strong>syndrome</strong> d’insensibilité complète aux androgènes<br />
(ICA) ou dysgénésie gonadique à 46XY est une anomalie<br />
<strong>du</strong> déterminisme sexuel caractérisée par l’association<br />
d’un phénotype féminin et d’un caryotype 46XY avec<br />
des gonades fibreuses indifférenciées. Il est <strong>le</strong> plus<br />
souvent révélé par une aménorrhée primaire. Le risque<br />
de dégénérescence de ces gonades dysgénétiques est<br />
é<strong>le</strong>vé, d’où l’indication d’une gonadectomie<br />
prophylactique précoce [1, 2].<br />
Nous rapportons <strong>le</strong> cas d’une patiente présentant un<br />
<strong>syndrome</strong> d’insensibilité complète aux androgènes<br />
(ICA) révélé <strong>tardivement</strong> par une masse abdominopelvienne.<br />
OBSERVATION<br />
LE SYNDROME DU TESTICULE FEMINISANT REVELE<br />
TARDIVEMENT PAR UN SEMINOME<br />
(A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE)<br />
Ml<strong>le</strong> H.H., âgée de 43 ans, célibataire, ayant une<br />
aménorrhée primaire diagnostiquée en 1981 comme<br />
secondaire à une agénésie utérine. Admise <strong>le</strong> mois<br />
-41-<br />
ABSTRACT<br />
J Maroc Urol 2010 ; 20 : 41-44<br />
TESTICULAR FEMINIZATION SYNDROME LATELY<br />
REVEALED BY A SEMINOMA (A CASE REPORT AND<br />
REVIEW OF THE LITERATURE)<br />
Comp<strong>le</strong>te androgen insensitivity <strong>syndrome</strong> is a distinct type<br />
of gonadal dysgenesis characterized by a 46XY karyotype in<br />
fema<strong>le</strong> phenotypic patients. The disease is a sex-reversal<br />
disorder resulting from embryonic testicular regression<br />
sequences. The risk of gonadal neoplastic transformation is<br />
high, dictating early prophylactic removal of these dysgenesic<br />
gonads. We reported a case of a fema<strong>le</strong> with a testicular<br />
feminization <strong>syndrome</strong> lately revea<strong>le</strong>d by an abdominal<br />
pelvic mass.<br />
Key words : comp<strong>le</strong>te androgen insensitivity <strong>syndrome</strong> ;<br />
seminoma ; treatment<br />
d’octobre 2005 dans notre service pour une masse<br />
abdomino-pelvienne, évoluant depuis 6 mois<br />
auparavant, accompagnée d’algies pelviennes et de<br />
sensation de pesanteur. L’anamnèse n’a pas révélé de<br />
cas similaire dans la famil<strong>le</strong>, avec la notion d’un mariage<br />
consanguin des parents de premier degré. L’examen<br />
physique a montré une femme d’une tail<strong>le</strong> de 1,80 m<br />
et un poids de 105 kg (IMC = 32,4 Kg/m 2 ), la palpation<br />
abdomina<strong>le</strong> a révélé une masse abdomino-pelvienne<br />
de 16 x 14 cm mal limitée, de consistance ferme,<br />
sensib<strong>le</strong> à la mobilisation. Le toucher rectal a perçu <strong>le</strong><br />
pô<strong>le</strong> inférieur de la masse. L’examen gynécologique a<br />
montré un développement normal des seins, l’examen<br />
de la vulve a retrouvé un hymen anorma<strong>le</strong>ment perforé,<br />
sans hypertrophie clitoridienne avec un méat urétral<br />
en place. L’échographie abdominopelvienne a révélé<br />
une masse hypogastrique latéralisée à gauche,<br />
hypoéchogène, hétérogène, de 14 x 10 cm avec ascite<br />
de moyenne abondance, l’utérus et <strong>le</strong>s ovaires non vus<br />
(fig. 1). Le scanner abdomino-pelvien a mis en évidence<br />
une masse intrapéritonéa<strong>le</strong> éten<strong>du</strong>e de la fosse iliaque<br />
gauche au pelvis, hyperdense, homogène, refoulant
Le <strong>syndrome</strong> <strong>du</strong> testicu<strong>le</strong> féminisant révélé <strong>tardivement</strong> par un séminome<br />
<strong>le</strong>s structures digestives, avec ascite, sans adénopathies<br />
profondes, l’utérus non vu (fig. 2). Le dosage <strong>du</strong> CA19-<br />
9 était normal.<br />
La patiente fut opérée, l’exploration chirurgica<strong>le</strong> a<br />
découvert une tumeur d’allure ovarienne gauche de<br />
17 x 15 cm bosselée et ferme avec effraction capsulaire ;<br />
l’utérus était absent ainsi que l’ovaire droit (fig. 3). La<br />
patiente a bénéficié donc d’une exérèse de la tumeur,<br />
avec prélèvement d’ascite jaune citrin pour examen<br />
M<br />
Fig. 1. Image échographique d’une masse hypogastrique<br />
latéralisée à gauche, hypoéchogène, hétérogène de 14 x 10 cm<br />
M : masse<br />
Fig. 3. Exploration chirurgica<strong>le</strong> découvrant une tumeur<br />
d’allure ovarienne gauche de 17 x 15 cm bosselée<br />
et ferme avec effraction capsulaire<br />
Fig. 5. Etude cytogénétique révélant<br />
un caryotype masculin 46XY<br />
-42-<br />
S. RIFKI JAI et coll.<br />
cytologique (fig. 4). L’étude anatomopathologique a<br />
conclu en un séminome de l’ovaire gauche avec<br />
présence de cellu<strong>le</strong>s tumora<strong>le</strong>s malignes dans <strong>le</strong> liquide<br />
d’ascite. Devant ce diagnostic, une étude génétique a<br />
été demandée qui a révélé un caryotype masculin 46XY<br />
(fig. 5). Une chimiothérapie adjuvante à raison de 4<br />
séances fut indiquée.<br />
La patiente est toujours suivie en consultation avec un<br />
recul de 3 ans et 8 mois.<br />
Fig. 2. Coupe scanographique montrant une masse<br />
intrapéritonéa<strong>le</strong> éten<strong>du</strong>e de la fosse iliaque gauche au pelvis,<br />
hyperdense, homogène, refoulant <strong>le</strong>s structures digestives<br />
Fig. 4. Pièce chirurgica<strong>le</strong> montrant l’aspect<br />
macroscopique d’un séminome de l’ovaire<br />
M
DISCUSSION<br />
Le <strong>syndrome</strong> d’insensibilité complète aux androgènes<br />
(ICA) ou <strong>syndrome</strong> de Morris, est une entité anatomoclinique<br />
observée chez des femmes ayant un<br />
morphotype féminin sans anomalie somatique avec un<br />
caryotype masculin XY. C’est une maladie héréditaire<br />
récessive liée au chromosome X, transmise donc par<br />
<strong>le</strong>s femmes à une partie de <strong>le</strong>ur descendance ma<strong>le</strong>.<br />
L’anamnèse retrouve souvent une histoire familia<strong>le</strong><br />
évocatrice, avec une sœur, une tante ou une cousine<br />
maternel<strong>le</strong> ayant un tab<strong>le</strong>au similaire [3, 4]. Le <strong>syndrome</strong><br />
d’ICA a été décrit initia<strong>le</strong>ment par Swyer en 1955<br />
comme pseudohermaphrodisme masculin. Il s’agit en<br />
fait d’une réversion <strong>du</strong> sexe phénotypique découvert<br />
par un caryotype 46XY, en contradiction avec <strong>le</strong> sexe<br />
phénotypique féminin ; on <strong>le</strong>s classe en plusieurs<br />
types [3, 4] :<br />
- Type I : comprend <strong>le</strong>s dysgénésies gonadiques pures<br />
46XY où <strong>le</strong>s gonades sont ré<strong>du</strong>ites à des bande<strong>le</strong>ttes<br />
fibreuses. L’impubérisme s’associe à une grande tail<strong>le</strong><br />
sans stigmates turnériens. L’utérus et <strong>le</strong> vagin sont<br />
présents, l’hormone antimüllérienne n’ayant pas été<br />
pro<strong>du</strong>ite par l’ébauche gonadique indifférenciée.<br />
Une mutation <strong>du</strong> gène SRY est constante.<br />
- Type II : dans <strong>le</strong>s dysgénésies gonadiques pures 46XY<br />
associées à des signes turnériens sporadiques, <strong>le</strong> gène<br />
SRY peut être normal.<br />
- Type III : caractérisé par des régressions testiculaires<br />
précoces, avec absence d’utérus.<br />
- Type IV : la dysgénésie gonadique pure 46XY est<br />
associée au <strong>syndrome</strong> de Denys Drash lié à la<br />
mutation d’un gène prédisposant à la tumeur de<br />
Wilms nommée WT1, localisée en 11p13.<br />
Les dysgénésies gonadiques XY sont dites “pures” ou<br />
“mixtes” selon que la gonade est ré<strong>du</strong>ite à une simp<strong>le</strong><br />
bande<strong>le</strong>tte de stroma fibreux indifférencié, vide de<br />
cellu<strong>le</strong>s germina<strong>le</strong>s et dépourvue d’activité<br />
endocrinienne, ou bien qu’il persiste quelques îlots de<br />
tissu de type testiculaire. Mais il s’agit dans tous <strong>le</strong>s<br />
cas d’anomalie <strong>du</strong> caryotype, parfois identifiab<strong>le</strong>s<br />
(mosaïque, délétion, translocation), où <strong>le</strong> plus souvent<br />
<strong>le</strong>s limites de l’exploration cytogénétique ne permettent<br />
pas de déce<strong>le</strong>r l’anomalie chromosomique [3].<br />
La plupart des femmes XY présentant une dysgénésie<br />
gonadique sont porteuses d’une mutation dans <strong>le</strong> gène<br />
codant pour <strong>le</strong> récepteur aux androgènes, localisé en<br />
Xq11-q12, indispensab<strong>le</strong> à la virilisation <strong>du</strong> sinus<br />
urogénital. Actuel<strong>le</strong>ment, seu<strong>le</strong>ment 20% des<br />
dysgénésies gonadiques sont expliquées par une<br />
mutation ou une délétion portant sur <strong>le</strong> gène SRY (Sex<br />
determining Region Y chromosome) responsab<strong>le</strong> de la<br />
détermination testiculaire. Alors que dans 80% des cas,<br />
aucune anomalie de SRY n’a pu être démontrée [1, 3,<br />
4, 5].<br />
Sur <strong>le</strong>s plans épidémiologique et clinique, l’âge de<br />
découverte <strong>du</strong> <strong>syndrome</strong> d’ICA se situe habituel<strong>le</strong>ment<br />
-43-<br />
J Maroc Urol 2010 ; 20 : 41-44<br />
entre 18 et 32 ans devant une aménorrhée primaire.<br />
Une stérilité ou un <strong>syndrome</strong> tumoral peuvent aussi<br />
être des signes révélateurs en cas de méconnaissance<br />
<strong>du</strong> diagnostic au stade pré-pubertaire [1, 2, 5] ; comme<br />
fut <strong>le</strong> cas de notre observation.<br />
Le <strong>syndrome</strong> <strong>du</strong> testicu<strong>le</strong> féminisant est responsab<strong>le</strong><br />
de l’absence tota<strong>le</strong> de différenciation sexuel<strong>le</strong> masculine<br />
<strong>du</strong>rant l’embryogenèse et de virilisation à la puberté.<br />
Les patientes ayant ce <strong>syndrome</strong>, ont un phénotype<br />
féminin harmonieux avec une croissance statura<strong>le</strong><br />
norma<strong>le</strong>, voire une grande tail<strong>le</strong> ; sans ambiguïté<br />
sexuel<strong>le</strong> avec développement des seins et un<br />
morphogramme féminin à la puberté. L’orientation<br />
psychosexuel<strong>le</strong> est féminine, <strong>le</strong> vagin est de profondeur<br />
variab<strong>le</strong> avec des gonades XY dysgénétiques intraabdomina<strong>le</strong>s<br />
ou parfois inguina<strong>le</strong>s ; alors que <strong>le</strong>s ovaires<br />
et l’utérus sont absents.<br />
Les dosages plasmatiques montrent un taux d’œstradiol<br />
≤ 20 pg/ml, un taux de testostérone inférieur aux chiffres<br />
normaux féminins et des taux é<strong>le</strong>vés de gonadotrophines<br />
LH et FSH [1, 3].<br />
La méconnaissance <strong>du</strong> diagnostic de dysgénésie<br />
gonadique XY expose à un risque accru de<br />
dégénérescence, estimé entre 5 et 27% selon <strong>le</strong>s auteurs,<br />
et qui augmente avec l’âge. La tumeur la plus fréquente<br />
est <strong>le</strong> gonadoblastome (30 à 40% des cas), qui est<br />
considéré comme une lésion précancéreuse, bilatéra<strong>le</strong><br />
dans 38% des cas, avec un risque de transformation<br />
en une tumeur germina<strong>le</strong> maligne estimé entre 28 et<br />
47% surtout après la puberté ; comme c’est <strong>le</strong> cas de<br />
notre observation, où l’examen anatomopathologique<br />
de la pièce d’exérèse chirurgica<strong>le</strong> a mis en évidence<br />
la dégénérescence de la gonade ectopique en un<br />
séminome. D’où la nécessité d’une gonadectomie<br />
prophylactique bilatéra<strong>le</strong> et précoce une fois que <strong>le</strong><br />
diagnostic de dysgénésie gonadique XY est porté [1,<br />
2, 5, 6].<br />
La con<strong>du</strong>ite à tenir devant la découverte d’un caryotype<br />
XY évoquant une dysgénésie gonadique avant la puberté,<br />
est l’abstention thérapeutique afin d’assurer un<br />
développement morphotypique féminin comp<strong>le</strong>t. Alors<br />
qu’au delà de la puberté, la plupart des auteurs<br />
s’accordent sur la nécessité [3] :<br />
* d’une exploration chirurgica<strong>le</strong> de préférence<br />
cœlioscopique, pour faire <strong>le</strong> bilan de l’existence, la<br />
situation et l’aspect macroscopique de la gonade ;<br />
* de pratiquer une castration des gonades ectopiques<br />
et dysgénétiques, pour pallier au risque de<br />
dégénérescence, et de confronter <strong>le</strong> niveau de<br />
différenciation de la gonade à l’examen<br />
anatomopathologique avec <strong>le</strong>s variantes <strong>du</strong> tab<strong>le</strong>au<br />
clinique décrit ;<br />
* d’un traitement œstroprogestatif substitutif<br />
postopératoire, permettant un développement<br />
satisfaisant des caractères sexuels secondaires.<br />
Les tumeurs germina<strong>le</strong>s type séminome, sont des<br />
tumeurs habituel<strong>le</strong>ment radiosensib<strong>le</strong>s et
Le <strong>syndrome</strong> <strong>du</strong> testicu<strong>le</strong> féminisant révélé <strong>tardivement</strong> par un séminome<br />
chimiosensib<strong>le</strong>s [1, 7], certains auteurs proposent un<br />
traitement chirurgical conservateur seul dans <strong>le</strong>s stades<br />
IA, avec un pronostic supérieur à 95% à 5 ans. Tandis<br />
que pour d’autres, cette attitude conservatrice n’est<br />
justifiée que pour des patientes jeunes, avec des tumeurs<br />
indifférenciées inférieures à 10 cm sans ascite [1, 4, 8,<br />
9]. Ce qui n’est pas <strong>le</strong> cas dans notre observation,<br />
justifiant <strong>le</strong> recours à une chimiothérapie adjuvante,<br />
vu que cette dernière est de plus en plus préconisée à<br />
la place de la radiothérapie, notamment pour <strong>le</strong>s stades<br />
avancés avec des résultats satisfaisants selon la littérature<br />
[10, 11, 12, 13, 14].<br />
CONCLUSION<br />
Le <strong>syndrome</strong> <strong>du</strong> testicu<strong>le</strong> féminisant reste une pathologie<br />
dont <strong>le</strong> diagnostic est diffici<strong>le</strong> à la période pré-pubertaire,<br />
et doit être suspecté et gardé à l’esprit devant toute<br />
anomalie gynécologique et à priori si une aménorrhée<br />
primaire s’y associe, afin de permettre l’exérèse<br />
prophylactique des gonades dysgénétiques, étant donné<br />
<strong>le</strong> risque de dégénérescence en période pubertaire.<br />
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