Musée de la mine Jacques Déramaux - Le Musée de la Mine d'Auchel

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26.06.2013 Views

Musée de la mine Jacques Déramaux Visite du terril de Ferfay Historiquement, la compagnie houillère de Ferfay, dont la première concession accordée le 29 décembre 1855 s'étendait sur 928 ha, exploita trois puits de mine dès la fin du XIXe siècle. Le premier, foncé en 1853, est celui de la fosse 1, dite « fosse Montebello », à Saint-Pierre-les-Auchel. Il fonctionnera de 1855 à 1895 avant de devenir le 4 ter de Marles quand les deux compagnies fusionnèrent. C'est en 1856 que débute le fonçage de la fosse 2, dite fosse « de la Hure ». En 1865, on découvre la première veine exploitable, baptisée « Louise ». Le 11 février 1884, date de funeste mémoire, une explosion fait 17 morts... Le puits du 2 atteindra la profondeur de 630 m pour un diamètre de 4 m. Il sera opérationnel jusqu'en 1937. Il s'agissait d'une mine très grisouteuse, au gisement pauvre, avec des veines irrégulières qui rendaient l'exploitation peu aisée. Enfin, une troisième fosse, la « fosse Druon », est ouverte en 1867. Son exploitation débute trois ans plus tard et durera jusqu'en 1929. Le terril du 2 de Ferfay - le T 16 dans la nomenclature régionale - constitue un milieu particulier ou la température, le degré d'humidité et les caractéristiques du sol rendent possible la présence d'espèces végétales et animales singulières dans la région. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce terril est classé en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

<strong>Musée</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mine</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>Déramaux</strong><br />

Visite du terril <strong>de</strong> Ferfay<br />

Historiquement, <strong>la</strong> compagnie houillère <strong>de</strong> Ferfay, dont <strong>la</strong> première concession accordée le 29 décembre<br />

1855 s'étendait sur 928 ha, exploita trois puits <strong>de</strong> <strong>mine</strong> dès <strong>la</strong> fin du XIXe siècle.<br />

<strong>Le</strong> premier, foncé en 1853, est celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> fosse 1, dite « fosse Montebello », à Saint-Pierre-les-Auchel. Il<br />

fonctionnera <strong>de</strong> 1855 à 1895 avant <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir le 4 ter <strong>de</strong> Marles quand les <strong>de</strong>ux compagnies<br />

fusionnèrent.<br />

C'est en 1856 que débute le fonçage <strong>de</strong> <strong>la</strong> fosse 2, dite fosse « <strong>de</strong> <strong>la</strong> Hure ». En 1865, on découvre <strong>la</strong><br />

première veine exploitable, baptisée « Louise ». <strong>Le</strong> 11 février 1884, date <strong>de</strong> funeste mémoire, une<br />

explosion fait 17 morts... <strong>Le</strong> puits du 2 atteindra <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 630 m pour un diamètre <strong>de</strong> 4 m. Il<br />

sera opérationnel jusqu'en 1937.<br />

Il s'agissait d'une <strong>mine</strong> très grisouteuse, au gisement pauvre, avec <strong>de</strong>s veines irrégulières qui rendaient<br />

l'exploitation peu aisée. Enfin, une troisième fosse, <strong>la</strong> « fosse Druon », est ouverte en 1867. Son<br />

exploitation débute trois ans plus tard et durera jusqu'en 1929.<br />

<strong>Le</strong> terril du 2 <strong>de</strong> Ferfay - le T 16 dans <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture régionale - constitue un milieu particulier ou <strong>la</strong><br />

température, le <strong>de</strong>gré d'humidité et les caractéristiques du sol ren<strong>de</strong>nt possible <strong>la</strong> présence d'espèces<br />

végétales et animales singulières dans <strong>la</strong> région. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce terril est c<strong>la</strong>ssé en<br />

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).


FAUNE VEGETALE ET ANIMALE<br />

<strong>Le</strong> terril offre à voir une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> végétaux. Ici, <strong>de</strong>s hêtres, <strong>de</strong>s chênes, <strong>de</strong>s noisetiers et <strong>de</strong>s<br />

charmes, là <strong>de</strong>s fourrés à aubépine, à prunelliers ou encore à ég<strong>la</strong>ntiers. De nombreux bouleaux et<br />

peupliers tremble occupent également <strong>la</strong> partie haute <strong>de</strong>s versants nord et ouest, tandis que <strong>de</strong>s pelouses<br />

sèches à avoine sont imp<strong>la</strong>ntées sur le bas du versant ouest.<br />

Parmi les animaux, une kyrielle d'espèces frian<strong>de</strong>s <strong>de</strong> microclimats chauds, a colonisé le terril, dont le<br />

lézard vivipare, l'orvet, ou le papillon machaon...<br />

Lézard vivipare Papillon machaon<br />

Au pied et au sommet du terril, les spécialistes du genre reconnaîtront du bouillon b<strong>la</strong>nc, <strong>de</strong> <strong>la</strong> vipérine<br />

(qu'on ne rencontre habituellement qu'en montagne), du millepertuis, <strong>de</strong> <strong>la</strong> vergerette acre (autre rareté<br />

régionale) ou encore <strong>de</strong> <strong>la</strong> campanule...<br />

Bouillon b<strong>la</strong>nc Millepertuis Viperine<br />

Vergerette acre Campanule<br />

Aujourd'hui, le terril <strong>de</strong> Ferfay fait le bonheur <strong>de</strong>s randonneurs qui, <strong>de</strong> son sommet, peuvent embrasser<br />

toute <strong>la</strong> vallée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Scyrendale. Cet espace préservé est notamment valorisé par les sentiers <strong>de</strong><br />

randonnée pé<strong>de</strong>stre <strong>de</strong> Saint-Lugle Saint-Luglien.

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