25.06.2013 Views

Ecologie des foraminifères planctoniques du golfe de Gascogne ...

Ecologie des foraminifères planctoniques du golfe de Gascogne ...

Ecologie des foraminifères planctoniques du golfe de Gascogne ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

tel-00480660, version 1 - 4 May 2010<br />

Chapitre III partie A<br />

Figure III-22: Proportions et concentrations moyennes <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces T. quinqueloba, G. glutinata et G.<br />

uvula aux Stations WH, A, B et D aux cinq différentes pério<strong><strong>de</strong>s</strong>.<br />

L’abondance <strong>de</strong> spécimens <strong>de</strong> l’espèce G. bulloi<strong><strong>de</strong>s</strong> est souvent considérée comme marqueur<br />

d’environnements d’upwelling aux basses latitu<strong><strong>de</strong>s</strong> (e.g. Bé et Tol<strong>de</strong>rlund, 1971 ; Thie<strong>de</strong>,<br />

1975 ; Bé et Hutson, 1977 ; Mücke et Oberhansli, 1999; Peeters, 2000 ; Ivanova, 2000;<br />

Salgueiro et al., 2008).<br />

Dans notre étu<strong>de</strong>, les spécimens <strong>de</strong> G. bulloi<strong><strong>de</strong>s</strong> sont retrouvés <strong>de</strong> façon ubiquiste à toutes nos<br />

pério<strong><strong>de</strong>s</strong> d’échantillonnage, bien qu’en plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong> abondances en situation <strong>de</strong> bloom (Avril)<br />

et <strong>de</strong> post-bloom (Juin). Leurs distributions verticales sont fortement liées à la distribution<br />

verticale <strong>du</strong> maximum <strong>de</strong> chlorophylle-a, révélant une dépendance par rapport à la nourriture.<br />

4.3. Situation <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> bloom printanier<br />

Le début <strong>de</strong> l’été (Juin) est considéré comme une situation <strong>de</strong> post-bloom et est caractérisé par<br />

une abondance <strong>de</strong> G. bulloi<strong><strong>de</strong>s</strong>, N. pachy<strong>de</strong>rma <strong>de</strong>xtre. Ces <strong>de</strong>ux espèces sont caractéristiques<br />

d’environnements relativement riches en nutriments (e.g. Bé et Tol<strong>de</strong>rlund, 1971 ; Thie<strong>de</strong>,<br />

1975; Sautter et Thunell, 1991; Ufkes et Zachariasse, 1993 ; Mücke et Oberhansli, 1999;<br />

Peeters, 2000; Ivanova, 2000; Salgueiro et al., 2008).<br />

L’abondance d’O. universa dans les 100 premiers mètres et <strong>de</strong> G. scitula sous 100 m <strong>de</strong><br />

profon<strong>de</strong>ur distinguent cette assemblage <strong>de</strong> Juin. Rappelons que quelques spécimens <strong>de</strong> H.<br />

pelagica sont retrouvés sous 100 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur. O. universa est considérée comme une<br />

espèce d’eaux chau<strong><strong>de</strong>s</strong> et en symbiose avec <strong><strong>de</strong>s</strong> dinoflagellés (Spero, 1987 ; Hemleben et al.,<br />

1989) et G. scitula comme une espèce profon<strong>de</strong> (e.g. Bé, 1977, Hemleben et al., 1989) avec<br />

une probable affection pour une matière organique faiblement labile. L’apparition en nombre<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> ces 2 espèces témoigne d’un environnement se raréfiant en nutriment ou phytoplancton<br />

95

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!