Arithmétique exercices - Laroche - Free
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4. 85. Fibonacci, Nelle-Calédonie, nov 2004 (c)<br />
Dans cet exercice a et b désignent des entiers strictement positifs.<br />
1. a. Démontrer que s’il existe deux entiers relatifs u et v tels que au + bv = 1 alors les nombres a et b sont<br />
premiers entre eux.<br />
b. En déduire que si ( ) 2<br />
2 2<br />
a + ab − b = 1 alors a et b sont premiers entre eux.<br />
2. On se propose de déterminer tous les couples d’entiers strictement positifs (a ; b) tels que<br />
( ) 2<br />
2 2<br />
a ab b<br />
+ − = 1.<br />
Un tel couple sera appelé solution.<br />
a. Déterminer a lorsque a = b.<br />
b. Vérifier que (1 ; 1), (2 ; 3) et (5 ; 8) sont trois solutions particulières.<br />
c. Montrer que si (a ; b) est solution et si a < b , alors<br />
Terminale S 38 F. <strong>Laroche</strong><br />
<strong>Arithmétique</strong> http://laroche.lycee.free.fr<br />
2 2<br />
a − b < 0 .<br />
3. a. Montrer que si (x ; y) est une solution différente de (1 ; 1) alors ( y − x ; x)<br />
et ( y ; y + x)<br />
sont aussi des<br />
solutions.<br />
b. Déduire de 2. b. trois nouvelles solutions.<br />
4. On considère la suite de nombres entiers strictement positifs ( an) n∈ℕ<br />
définie par a0 a1<br />
1<br />
entier n, n ≥ 0 , an+ 2 = an+ 1 + an<br />
.<br />
= = et pour tout<br />
Démontrer que pour tout entier naturel n ≥ 0 , ( an ; a n+<br />
1)<br />
est solution. En déduire que les nombres a n et<br />
a + sont premiers entre eux.<br />
n 1<br />
Correction<br />
1. a. Démonstration de cours.<br />
2 2<br />
b. ( a ab b )<br />
( )<br />
⎧ 2 2<br />
+ − × =<br />
+ −<br />
2 ⎪ a + ab − b = 1 ⎪⎧<br />
a a b b b 1<br />
= 1 ⇔ ⎨ ⇔<br />
2 2 ⎨<br />
. Dans les deux cas on peut écrire<br />
⎪⎩ a + ab − b = −1<br />
⎩⎪<br />
b( b − a) − a× a = 1<br />
au + bv = 1 : dans le premier u = a+ v, v = − b , dans le second u = b − a, v = − a .<br />
2 2 4<br />
a + ab − b = 1 ⇔ a = 1 ⇒ a = 1 (a > 0).<br />
2. a. a = b : ( ) 2<br />
b. (1 ; 1) est déjà fait, (2 ; 3) : ( ) 2<br />
2 2<br />
2 + 2.3 − 3 = 1 et (5 ; 8) : ( ) 2<br />
2 2<br />
2 2<br />
c. a + ab − b = 1 : si on a a − b > 0 , alors<br />
2 2 2<br />
5 + 5.8 − 8 = (25 + 40 − 64) = 1 .<br />
2 2<br />
a + ab − b ne peut pas valoir 1 ; de même<br />
valoir −1 dans ce cas puisqu’il serait positif. Dans tous les cas on a<br />
3. a. ( y − x ; x)<br />
est une solution ssi (x ; y) est une solution :<br />
2 2<br />
2 2 2 2 2 2 2 2<br />
( y x y x x x ) ( y xy x xy x x ) ( y xy x )<br />
2 2 2<br />
a − b < 0 .<br />
( − ) + ( − ) − = − 2 + + − − = − + = 1 ;<br />
Même calcul pour ( y ; y + x)<br />
.<br />
2 2<br />
a + ab − b ne peut<br />
b. (2 ; 3) est solution donc (3 − 2 ; 2) = (1 ; 2) et (3 ; 3 + 2) = (3 ; 5) en sont ; (5 ; 8) est solution donc<br />
(8 − 5 ; 5) = (3 ; 5) et (8 ; 5 + 8) = (8 ;13) en sont ; on a les nouvelles solutions : (1 ; 2) , (3 ; 5) et (8 ;13) .<br />
4. a0 = a1<br />
= 1 , an+ 2 = an+ 1 + an<br />
. Démonstration par récurrence : supposons que ( an ; a n+<br />
1)<br />
est solution, alors<br />
( y ; y + x) = ( a ; a + a ) = ( a ; a ) est solution d’après le 3. a. Comme c’est vrai au rang 0 : (1 ; 1) est<br />
n+ 1 n n+ 1 n+ 1 n+<br />
2<br />
solution, c’est toujours vrai.<br />
La question 1. b. justifie alors que les nombres n<br />
a et n 1<br />
a + sont premiers entre eux.<br />
Remarque : ce n’est pas la façon la plus rapide de montrer que deux termes consécutifs de la suite de<br />
Fibonacci sont premiers entre eux : soient u n+1 et u n deux termes consécutifs de la suite de Fibonacci.<br />
Alors u n+1 = u n + u n−1 ; soit d un diviseur commun positif de u n+1 et u n ; alors d divise u n−1, donc d est un<br />
diviseur commun de u n et u n−1.