journée scientifique - Faculté de médecine dentaire de l'Université ...

cardiologie au cœur de la médecine dentaire
MÉDECINE BUCCALE
18La
Avec les progressions continuelles de la science dans le domaine de la santé, l’implantation
de stimulateurs cardiaques, parfois mieux connus sous l’anglicisme « pacemaker », devient
une procédure relativement courante dans le monde de la cardiologie.
Ainsi, lors de la révision du questionnaire médical, il arrive que le dentiste se retrouve
face à un patient porteur d’un tel stimulateur. Devant cette situation, une question revient
souvent à l’équipe d’électrophysiologie de l’Institut Universitaire de Cardiologie et de
Pneumologie de Québec : « Mes instruments dentaires auront-ils des conséquences
notables sur ce type d’appareil indispensable à la survie de mon patient ? » Sachant que les
stimulateurs cardiaques reposent sur un microcircuit complexe et qu’ils utilisent les ondes
électromagnétiques comme moyen de communication, ces derniers sont donc
susceptibles d’entrer en interférence avec d’autres appareils utilisant la même
technologie. La question est donc légitime puisqu’un certain nombre d’instruments dentaires
d’utilisation courante, tels que les détartreurs ultrasoniques, les vitalomètres ou les
localisateurs d’apex, pour n’en nommer que quelques-uns, forment des circuits électriques
ou électromagnétiques.
Ces craintes sont-elles fondées ? Sont-elles des mythes ou des réalités ? Peut-on mettre la
vie de notre patient en danger ? La présente revue de littérature a pour but de faire le point,
à partir des connaissances actuelles, sur les risques réels d’interférence électromagnétique
en cabinet dentaire.
Étudiants
Sarah-Jane Boucher
Alexandre Gagné
Marie-Ève Lemieux
Consultante
Dre Michelle Bourassa
30 e Journée scientifique — 15 février 2013 - 33