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16Complications post-opératoires de l’approche rétromandibulaire dans le traitement des fractures sous-condyliennes: analyse rétrospective de 118 cas 30 - 30 e Journée scientifique — 15 février 2013 CHIRURGIE BUCCALE ET MAXILLO-FACIALE Introduction : Les fractures de la région condylienne ou sous-condylienne représentent 25-35 % des fractures mandibulaires. Bien qu’on privilégie l’approche rétromandibulaire comme technique chirurgicale de réduction ouverte avec fixation interne (ROFI), la paralysie faciale constitue la complication la plus morbide. Méthode : Les dossiers de tous les patients ayant subi une ROFI de fracture sous- condylienne par approche rétromandibulaire entre janvier 2003 et janvier 2012 ont été révisés pour noter les éléments suivants : âge, sexe, comorbidités médicales, type de fracture, prise d’antibiotiques, présence de fracture (s) faciale (s) concomitante (s), durée du suivi post-opératoire et complications. Résultats : 108 patients (81 hommes : 27 femmes) âgés de 14-82 ans (35.6 ± 15.8), ayant subi 118 fractures, ont satisfait aux critères d’inclusion. La durée moyenne du suivi de 6.5 mois (8 jours-5.5 années) a confirmé 26 (22 %) paralysies faciales transitoires et une permanente (0,8 %). On a également recensé 14 (11,9 %) cas d’infection, 4 (3,4 %) fistules salivaires, 2 (1,7 %) sialocèles, 2 (1,7 %) séromes et 1 (0,8 %) syndrome de Frey. Conclusion : L’approche rétromandibulaire dans le traitement des fractures de la région condylienne s’avère généralement sécuritaire et ses complications transitoires. La paralysie faciale demeure rare. Étudiante Marie-Hélène Perreault Consultant Dr Carl Bouchard
de risque, prévention et traitement des lésions blanches associées aux traitements orthodontiques PRÉVENTION DENTAIRE 17Facteurs À la quête du sourire parfait, le nombre de demandes pour les traitements orthodontiques ne cesse d’augmenter. Il est donc primordial, tant pour l’orthodontiste traitant que pour le dentiste praticien, de connaître la prise en charge globale relative aux lésions blanches associées à ce type de traitement. Le but de cet entretien clinique est de vous exposer aux différents facteurs de risque ainsi que de vous sensibiliser à la prévention et à la gestion des lésions blanches qui se forment en présence d’appareillage orthodontique fixe. Il sera question des différents matériaux mis à la disposition du clinicien lors de la cimentation des boîtiers orthodontiques, de la gestion à domicile et en bureau requis pour le patient ainsi que de l’approche thérapeutique à adopter en présence de ce type de déminéralisation. C’est l’ensemble des efforts communs qui peut faire toute la différence aux yeux du patient lors du retrait des appareils orthodontiques. Combattre les lésions blanches, c’est un travail d’équipe qui débute dès aujourd’hui ! Étudiants Mélanie Gauthier Ismaël Lahlou Consultantes Dre Audrey Bellerive Dre Laurie St-Pierre 30 e Journée scientifique — 15 février 2013 - 31
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rétromandibulaire dans le traitement <strong>de</strong>s fractures<br />
sous-condyliennes: analyse rétrospective <strong>de</strong> 118 cas<br />
30 - 30 e Journée <strong>scientifique</strong> — 15 février 2013<br />
CHIRURGIE BUCCALE ET MAXILLO-FACIALE<br />
Introduction : Les fractures <strong>de</strong> la région condylienne ou sous-condylienne représentent<br />
25-35 % <strong>de</strong>s fractures mandibulaires. Bien qu’on privilégie l’approche rétromandibulaire<br />
comme technique chirurgicale <strong>de</strong> réduction ouverte avec fixation interne (ROFI), la paralysie<br />
faciale constitue la complication la plus morbi<strong>de</strong>.<br />
Métho<strong>de</strong> : Les dossiers <strong>de</strong> tous les patients ayant subi une ROFI <strong>de</strong> fracture sous-<br />
condylienne par approche rétromandibulaire entre janvier 2003 et janvier 2012 ont été<br />
révisés pour noter les éléments suivants : âge, sexe, comorbidités médicales, type <strong>de</strong><br />
fracture, prise d’antibiotiques, présence <strong>de</strong> fracture (s) faciale (s) concomitante (s), durée<br />
du suivi post-opératoire et complications.<br />
Résultats : 108 patients (81 hommes : 27 femmes) âgés <strong>de</strong> 14-82 ans (35.6 ± 15.8), ayant<br />
subi 118 fractures, ont satisfait aux critères d’inclusion. La durée moyenne du suivi <strong>de</strong> 6.5<br />
mois (8 jours-5.5 années) a confirmé 26 (22 %) paralysies faciales transitoires et une<br />
permanente (0,8 %). On a également recensé 14 (11,9 %) cas d’infection, 4 (3,4 %) fistules<br />
salivaires, 2 (1,7 %) sialocèles, 2 (1,7 %) séromes et 1 (0,8 %) syndrome <strong>de</strong> Frey.<br />
Conclusion : L’approche rétromandibulaire dans le traitement <strong>de</strong>s fractures <strong>de</strong> la région<br />
condylienne s’avère généralement sécuritaire et ses complications transitoires. La paralysie<br />
faciale <strong>de</strong>meure rare.<br />
Étudiante<br />
Marie-Hélène Perreault<br />
Consultant<br />
Dr Carl Bouchard