le chemin de la priere victorieuse - Mission Chrétienne Globale
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est tard, très tard ; presque trop tard. S’il avait pu remettre à plus<br />
tard <strong>la</strong> satisfaction <strong>de</strong> son besoin, il l’aurait fait avec joie, mais il<br />
ne <strong>le</strong> pouvait pas. Il recevait un visiteur dont l’estomac était vi<strong>de</strong>,<br />
et qui <strong>de</strong>vait avoir quelque chose à manger. Il était embarrassé <strong>de</strong><br />
voir qu’il n’avait rien pour son hôte. Que <strong>de</strong>vait-il faire ? Il n’avait<br />
qu’un seul choix. Il fal<strong>la</strong>it surmonter l’obstac<strong>le</strong> représenté par<br />
l’heure tardive. Il fal<strong>la</strong>it qu’il se ren<strong>de</strong> chez son ami, quoiqu’il fût<br />
minuit. Il découvrit que son ami lui aurait bien donné du pain, s’il<br />
n’y avait pas eu <strong>le</strong>s quatre empêchements suivants :<br />
1- Il était trop tard, c’est-à-dire minuit.<br />
2- La porte était fermée, peut-être à clé ; c’était probab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong><br />
genre <strong>de</strong> porte qui, une fois fermée, ne pouvait s’ouvrir que très<br />
diffici<strong>le</strong>ment.<br />
3- L’ami était déjà couché. Ce<strong>la</strong> aurait été plus faci<strong>le</strong> s’il était<br />
encore <strong>de</strong>bout. Il avait revêtu ses vêtements <strong>de</strong> nuit. Satisfaire son<br />
besoin aurait probab<strong>le</strong>ment impliqué qu’il change <strong>de</strong> vêtements,<br />
et il ne <strong>le</strong> désirait pas.<br />
4- Il n’était pas seul à être au lit. Ses enfants étaient aussi couchés.<br />
Peut-être dormaient-ils déjà. Peut-être étaient-ils aussi <strong>de</strong> ceux<br />
qui se mettent à p<strong>le</strong>urer dès qu’on <strong>le</strong>s réveil<strong>le</strong> et qui se rendorment<br />
diffici<strong>le</strong>ment. S’ils se réveil<strong>la</strong>ient, comme ils l’auraient certainement<br />
fait si l’homme avait accepté <strong>de</strong> donner du pain à son ami,<br />
ce<strong>la</strong> aurait pu couper <strong>le</strong> sommeil <strong>de</strong> cet homme et <strong>de</strong> ses enfants<br />
pour tout <strong>le</strong> reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuit.<br />
Après avoir considéré tous ces facteurs, l’ami aurait pu alors dire :<br />
« Je t’aime. Tu es mon ami, mais c’est impossib<strong>le</strong> ; tu m’ennuies. »<br />
L’IMPOSSIBLE DEVIENT POSSIBLE<br />
L’ami qui était <strong>de</strong>hors entendit toutes ces excuses raisonnab<strong>le</strong>s.<br />
Il comprit que son ami commençait à être désagréab<strong>le</strong> ou déraisonnab<strong>le</strong>.<br />
Il comprit sa situation ; mais il considéra son propre<br />
besoin, qui ne pouvait pas être remis à plus tard. Il décida <strong>de</strong><br />
persévérer et, par sa persévérance, <strong>de</strong> rendre possib<strong>le</strong> l’impossib<strong>le</strong>.<br />
Il continua à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r et à frapper. Ce<strong>la</strong> atteignit <strong>le</strong> point où<br />
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