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DEFORESTATION – Des Jaraï crient victoire contre une
compagnie vietnamienne
lepetitjournal – 10/01/2013
Des villageois du Ratanakiri assurent que la
compagnie vietnamienne responsable de la coupe
de 30 hectares de forêt a accepté de leur restituer
le terrain, un mois après avoir suspendu les
travaux. Sav Nak, le chef du village d’ethnie jaraï,
dans le district d’O’Yadav, a précisé que
l’entreprise Chea Chanrith Development avait
d’abord retiré une partie de ces équipements fin
décembre après que les habitants aient porté
plainte auprès des autorités locales. Il s’est en
outre félicité que la communauté villageoise ait
réussi à protéger 480 hectares de forêt, et
réclamé à la compagnie de replanter des arbres
sur les 30 hectares coupés. "Nous avons réussi à
protéger notre forêt pour les jeunes générations,
et les autorités le reconnaissent", a-t-il déclaré mardi au Phnom Penh Post. Mais cette annonce a été
immédiatement tempérée par les responsables de Chea Chanrith, qui ont fait savoir que la compagnie était
encore pour l’heure en train d’y réféchir. L’entreprise avait recu au mois d’octobre le feu vert des autorités pour
planter de l’hévéa sur 659 hectares de concession dans le Ratanakiri. Les Jaraï avaient protesté, mettant en
avant la nécessité vitale pour eux de protéger la forêt et ses ressources.
Au Cambodge, les hackers s’en donnent à cœur joie
10 janvier 2013 | Rédigé par: Arnaud Roux | Asie Info
Les cyber-attaques visant les sites officiels sont monnaie courante
au Cambodge, au risque de ternir un peu plus la réputation du
gouvernement à l’étranger.
Sur le site de la gendarmerie royale du Cambodge, le 9 janvier au matin, on
pouvait voir l’image d’un homme masqué portant une cape, écrit le Cambodia
Daily. Au-dessus de sa tête apparaissait l’inscription « hacké ! ». Les
internautes se rendant sur le site de la Cour suprême ont pu lire pour leur part
« hacké par Hmei7 », la signature d’un hacker originaire d’Indonésie qui
revendique 70,000 attaques de sites web dans le monde. Les deux sites ont
été débarrassés de ces intrus en milieu de journée, mais selon les experts, ces incidents ne sont pas des cas
isolés.
Les pirates informatiques entreraient dans les sites gouvernementaux comme dans des moulins grâce au
manque de spécialistes compétents des technologies de l’information, capables de protéger les portails en ligne
de l’Etat avec des mots de passe sécurisés et des pare-feu fiables. « Je pense que le gouvernement réalise
maintenant l’importance du problème, mais il n’a pas les compétences et la formation dans ce domaine, donc
cela prendra du temps », indique Phu Leewood, l’ex-secrétaire général de l’Autorité nationale du
développement des technologies de l’information et de la communication. « Si des personnes donnent des
informations au gouvernement et qu’il est hacké, les gens ne feront plus confiance au gouvernement ».
Au cours des années passés, les intrus en ligne ont réussi à pirater les sites de la police nationale et des
ministères de l’Agriculture, de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, et des Affaires féminines. Selon les
spécialistes, les attaques seraient facilitées par l’absence de pare-feu et des systèmes qui ne sont pas à jour.
« Nous allons devoir supporter un Internet toujours plus dangereux. Le hacking n’est que la partie émergée de
l’iceberg », analyse Bernard Alphonso, un consultant indépendant en cyber-sécurité basé au Cambodge, pour
qui la majorité des attaques passe inaperçue. « Les hackers malveillants attaquent des dizaines de milliers de
sites web dans le monde chaque année ».
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