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verser 4 millions de riels (1000 dollars) d’indemnisation pour la victime. Selon l’ONG de lutte contre la pédophilie
Action pour les enfants (APLE), qui qualifie la condamnation de « trop indulgente », le Français sera expulsé du
pays à l’issue des deux mois qui lui restent à passer derrière les barreaux.
Le suspect avait été arrêté le 18 janvier 2012 par la police de lutte contre le trafic des êtres humains de la
province de Kandal, après qu’une enquête d’APLE eut révélé qu’il avait abusé sexuellement de trois garçons de
13, 16 et 17 ans dans sa maison de Kien Svay. Bien qu’ils aient initialement déclaré à la police avoir été
agressés sexuellement, les deux garçons les plus âgés avaient par la suite retiré leurs plaintes. Le suspect a
toujours clamé qu’il était victime d’une machination.
Cambodge : le Sofitel signe un code antipédophilie
16 janvier 2013 | Rédigé par: Arnaud Roux | Asie Info
Le Sofitel Phnom Penh Phokeethra est devenu le 14 janvier le
premier hôtel du Cambodge à signer un code qui protège les
enfants de l’exploitation sexuelle.
Selon ce code officiel, promu par le réseau international ECPAT (End Child
Prostitution, Abuse and Trafficking), l’hôtel s’engage à former ses employés à
détecter et à rapporter l’exploitation d’enfants, à fournir des informations aux
voyageurs et aux institutions, et à rédiger des rapports annuels, écrit
le Phnom Penh Post du 15 janvier. « Chaque employé du Sofitel doit savoir
reconnaître une situation de sévices sexuels exercés sur un enfant si jamais cela se produit, et prendre des
dispositions », a déclaré Charles-Henri Chevet, directeur général de l’hôtel 5 étoiles du groupe Accor.
Pour Chin Chanveasna, directeur exécutif d’ECPAT Cambodge, la décision du Sofitel devrait encourager
d’autres entreprises de l’industrie du tourisme à signer le code. Selon lui, le Cambodge attend de 4 à 5 millions
de visiteurs par an, et ce chiffre pourrait atteindre 7 millions en 2020. Et avec l’augmentation du volume
touristique, les risques d’exploitation sexuelle des enfants augmentent, a-t-il fait remarquer.
Le secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur Chou Bun Eng et le directeur de l’ONG Action Pour Les Enfants
(APLE) Seila Samleang ont approuvé cette remarque, même si ce dernier a souligné que les principaux lieux
d’exploitation sexuelle des enfants étaient plutôt les auberges bon marché et non les hôtels de luxe comme le
Sofitel.
PEDOPHILIE – Baisse du nombre des condamnés, méfiance
des ONG
leptitjournal – 10/01/2013
Le nombre d’étrangers condamnés pour crimes sexuels a diminué l’an dernier, selon l’ONG Action pour les
enfants. Onze condamnations ont été recensées l’année écoulée, une baisse par rapport à l’année précédente,
souligne l’organisation. "Mais la réalité de la situation est que le nombre de pédocriminels voyageant au
Cambodge reste le même", a déclaré mardi le directeur Samleng Seila au quotidien Cambodia Daily. Selon lui,
ce chiffre signifie que les méthodes employées par les pédophiles étrangers deviennent plus sophistiquées afin
d’échapper aux poursuites. Ainsi, ceux-ci ne viseraient pas comme auparavant les enfants des rues, même se
rapprocheraient de familles auxquels ils confieraient de l’argent, rendant les investigations plus compliquées. De
même, leurs actions tendraient à se déplacer vers les provinces, et non plus la capitale. Action pour les enfants
a d’autre part recensé pour 2012, 17 condamnations de pédophiles cambodgiens, mais dit n’avoir là pas
suffisamment de données pour traiter ces statistiques.
Cambodge : nouvelle attaque à la brique à Phnom Penh
9 janvier 2013 | Rédigé par: Arnaud Roux | Asie Info
Un expatrié a été la cible d’une attaque délibérée à la brique,
sans intention de vol, dans une rue de la capitale. Ce type
d’agression avait eut lieu en 2010.
L’intention de Jason Wootton de s’installer pour quelques années au
Cambodge a été stoppée net… par une brique. Le Cambodia Dailydu 5
janvier rapporte comment ce Gallois de 32 ans, qui promenait son chien
vers 17h30 dans le centre de Phnom Penh, a été dépassé par une moto
avant de recevoir une brique en plein visage, jetée par un des deux
jeunes gens assis sur le deux-roues. « Je n’avais jamais vu autant de
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